"> Sunset Rubdown - Random Spirit Lover - Indiepoprock

Random Spirit Lover


Un album de sorti en chez .

7

Sunset Rubdown et les multiples projets farfelus de Monsieur Spencer Krug sont le fer de lance de l’excellent label JagJaguwar. Car il faut bien dire qu’entre Wolf Parade, Swan Lake, des apparitions chez les Frog Eyes, l’explosion de Sunset Rubdown et tout ce que l’on ne connaît probablement pas encore, Krug est bien occupé. Après […]

Sunset Rubdown et les multiples projets farfelus de Monsieur Spencer Krug sont le fer de lance de l’excellent label JagJaguwar. Car il faut bien dire qu’entre Wolf Parade, Swan Lake, des apparitions chez les Frog Eyes, l’explosion de Sunset Rubdown et tout ce que l’on ne connaît probablement pas encore, Krug est bien occupé.

Après l’excellent « Shut Up I Am Dreaming », et le buzz que l’album a provoqué sur le net, le groupe aurait pu se compromettre en beauté pour son second LP. C’était sans compter sur les excellents EP sortis quelques années plus tôt dans la plus grande discrétion, qui forment un vrai laboratoire de chimiste contenant plusieurs versions d’une même chanson par exemple.

Le second LP de Sunset Rubdown ne pouvait que bénéficier de ces expériences folles. « Random Spirit Lover « est un album particulièrement bien fichu, aux mensurations idéales, avec une sérieuse dose de folie, des pianos alcooliques et schizophrènes (The Mending OF The Gown) des guitares enragées, une voix rebondissante, des textes toujours aussi empreints d’une certaine furie. La seule différence avec l’opus précédent se trouve dans la manière d’avoir abordé les mélodies, puisque « Random Spirit Lover » est bien plus triste et sombre que son prédécesseur, ce qui frappe à l’écoute de Magic vs. Midas, Winged/Wicked Things, Colt Stands Up, Grows Horns.

Krug est souvent hanté par des fantômes et des serpents si l’on en croit les paroles habituelles du groupe ; le très étrange Stallion, un soir d’hiver plongé dans le noir, donnera des frissons à plus d’un. The Courtesan Has Sung est un des rares titres pouvant rappeler l’époque des premiers EP, Krug y pose une voix toujours aussi impeccablement sautillante sur une musique inexistante qui claque avec émotion aux oreilles au bout de quelques minutes. L’émotion, voilà bien le moteur du groupe, qui le temps d’un morceau introduit quelques notes d’une douce harpe pour la comptine For The Pier (And Dead Shimmering).

Avec The Taming Of The Hands That Come Back To Life et Trumpet, Trumpet, Toot! Toot!, Sunset Rubdown s’avère capable de pondre de vrai tubes dansants dans une lignée indie typique. Les Montréalais forment un groupe complètement barré, hors normes, très inventif, qui répond présent à des endroits où nous ne l’attendions pas.

Chroniqueur

Tracklist

  1. The Mending of the Gown
  2. Magic Vs. Midas
  3. Up On Your Leopard, Upon the End of Your Feral Days
  4. The Courtesan Has Sung
  5. Winged/Wicked Things
  6. Colt Stands Up, Grows Horns
  7. Stallion
  8. For The Pier (And Dead Shimmering)
  9. The Taming of the Hands That Came Back to Life
  10. Setting Vs. Rising
  11. Trumpet, Trumpet, Toot! Toot!
  12. Child-Heart Losers

La disco de Sunset Rubdown