Ceux qui avaient jeté en bloc le rock des groupes en « The », parlant de ?phénomène de mode? par définition éphémère, ne doivent plus avoir aujourd’hui de doigts à se mordre, puisqu’au bout de trois-quatre ans, on ne peut décemment plus parler de tempête dans un verre d’eau. d’autant que nombreux sont ceux qui ont navigué […]

Ceux qui avaient jeté en bloc le rock des groupes en « The », parlant de ?phénomène de mode? par définition éphémère, ne doivent plus avoir aujourd’hui de doigts à se mordre, puisqu’au bout de trois-quatre ans, on ne peut décemment plus parler de tempête dans un verre d’eau. d’autant que nombreux sont ceux qui ont navigué sur la vague des Strokes ou Franz Ferdinand’ avec plus ou moins de succès.

Le phénomène n’est sans doute pas prêt de s’essouffler puisqu’une nouvelle génération émerge, parmi laquelle on peut citer Bloc Party, Kaiser Chiefs ou les très attendus Nine Black Alps. Wichita lance à peu prêt au même moment The Rakes et le deuxième album de The Cribs. Autant dire qu’à ce petit jeu de compétition interne, ces derniers prennent sans trop de mal l’avantage.

Produit par le survivant Edwyn Collins, les trois frères enchaînent les tubes des plus rafraîchissants, même s’ils lorgnent du côté des Strokes (I’m Alright, Me ou Martell). l’efficacité et l’énergie restent les maîtres mots de ce début d’album. La suite est un peu décalée, moins homogène. On a l’impression d’écouter les riches compléments d’un EP plus que de réelles chansons de l’album, notamment avec le très démo Haunted.

Ceci accroît pourtant le charme de l’ensemble, lui offrant une touche un peu plus humaine que les réalisations léchées auxquelles nous avons trop souvent été habitués. Avec « The New Fellas », The Cribs participent à la grande fête du rock?n’roll, illuminant sans aucun doute ce début d’été radieux !

• Publication 354 vues7 juillet 2005
• Tags The CribsWichita
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