"> The Kooks - Inside In/Inside Out - Indiepoprock

Inside In/Inside Out


Un album de sorti en chez .

The Kooks ? On songe d’abord vaguement à un nom d’explorateur…. Culture rock oblige, c’est aussi et surtout la référence à un titre de Bowie (Kooks, sur « Hunky Dory »), donc foncièrement un argument pour jeter un ?il à l’affaire. c’est également Brighton, cette ville du littoral anglais où fleurissent les groupes à la même fréquence […]

The Kooks ? On songe d’abord vaguement à un nom d’explorateur…. Culture rock oblige, c’est aussi et surtout la référence à un titre de Bowie (Kooks, sur « Hunky Dory »), donc foncièrement un argument pour jeter un ?il à l’affaire. c’est également Brighton, cette ville du littoral anglais où fleurissent les groupes à la même fréquence que croisent, au large, les pétroliers. Autant dire énormément. La ville de The Go! Team, Electrelane, British Sea Power ou des récents The Brakes, et bien d’autres encore. Une cité dont la créativité artistique est, à tous égards, proprement foisonnante. l’air marin, riche en iode ?

« d’you want to go to the seaside » susurre d’ailleurs le chanteur Luke Pritchard, histoire de planter le décor. Mais parce que ce «front de mer», c’est aussi le terrain de jeu de ces gosses à peine sorti de l’adolescence (19 ans de moyenne d’âge), boutonneux comme de bien entendu, et qui font de leurs chansons autant de saynètes vécues au quotidien : promesses amoureuses (hey baby, «do want to see the world ?»), portraits de filles sympas (Jackie Big Tits), et situations complexes en position couchée (The Sofa Song). Le tout avec un accent qui situe bien le pays où l’on se trouve, et un sens des arrangements à en faire pâlir plus d’un.

Alors certes, « Inside In/Inside Out » navigue en zone balisée, avec ce groove extatique emprunté au reggae, et qui doit aussi beaucoup aux Clash. Les regrettés The La?s sont également très présents dans les rotations d’accords tendus, façon folk/funk. Mais les mélodies, sur Ooh La, Eddie?s gun , ont ce côté très pop qui les rend terriblement entêtantes, et bien plus inspirées que la très tendance bouillie post-punk resservie par nombre de groupes du moment. De ce point de vue, The Kooks se situent dans la droite ligne de Supergrass, période « I Should Coco ». Même furie pop-rock-folk, à la fois maîtrisée et savamment débridée, même énergie débraillée dans le chant et les guitares.

Et pour l’instant, même discrétion aussi. Il semble que la hype made in England les ait relativement épargnés, au contraire de leurs cousins simiesques de Sheffield (Arct** Monk***). Ce malgré un large succès d’estime, forcément moins fulgurant qu’une couverture du NME. D’ailleurs, on souhaiterait presque que ça ne leur arrive pas, tant tout cela semble destructeur. Qu’ils restent sur leur front de mer, et sortent de temps en temps nous faire écouter leurs perles rock. On s’en contentera largement.

Chroniqueur
  • Publication 338 vues20 mars 2006
  • Tags The KooksLabels
  • Partagez cet article

Tracklist

  1. Seaside
  2. See The World
  3. Sofa Song
  4. Eddie's Gun
  5. Ooh La
  6. You Don't Love Me
  7. She Moves In Her Own Way
  8. Matchbox
  9. Naive
  10. I Want You
  11. If Only
  12. Jackie Big Tits
  13. Time Awaits
  14. Got No Love
  15. Do You Love Me Still?

La disco de The Kooks