N’en déplaise aux rabat-joie et autres pisse-vinaigre, les Kooks sont bel et bien de retour avec un deuxième album qui se révèle très classique mais qui recèle toujours de bonnes surprises. Après le départ de Max Rafferty et l’arrivée de Dan Logan, l’ancien bassiste de Cat The Dog, le groupe prend en quelque sorte un […]
N’en déplaise aux rabat-joie et autres pisse-vinaigre, les Kooks sont bel et bien de retour avec un deuxième album qui se révèle très classique mais qui recèle toujours de bonnes surprises. Après le départ de Max Rafferty et l’arrivée de Dan Logan, l’ancien bassiste de Cat The Dog, le groupe prend en quelque sorte un nouveau départ. sur "Konk".
The Kooks jouent une pop rock mélodique pleine de vitalité. Sur See The Sun, les riffs imparables de Hugh Harris claquent comme aux plus beaux jours. Le titre Always Where I Need To Be, énergique en diable, évoque l’amour de deux êtres faits l’un pour l’autre. Mr Maker narre l’histoire d’un jeune homme à qui tout réussit. Do You Wanna et Gap sont deux chansons d’amour malheureux, des morceaux bien ficelés qui se retiennent facilement.
Comme on le voit les thèmes favoris des Kooks n’ont pas beaucoup évolué, même si le premier album "Inside In / Inside Out" était plus volontiers orienté vers le sexe. Quoi de plus logique comme préoccupation et comme évolution pour de jeunes adultes ? Pas de grande révolution donc, mais de l’énergie mêlée à la nostalgie. Leurs qualités musicales et leur dynamisme communicatif devraient plaire à tous ceux qui aiment une pop-rock fraiche mais pas dépourvue d’une certaine intelligence.