Empruntant leur nom à une espèce de méduses, les tourangeaux Moonjellies sillonnent des latitudes bien connues, entre Elliott Smith, R.E.M. et Kinks, pour leurs influences les plus évidentes. Pop-rock au programme, donc, avec quelques incursions plus folk pour varier les plaisirs. Outre la qualité de composition, évidente sur les titres du second EP, c’est la […]

Empruntant leur nom à une espèce de méduses, les tourangeaux Moonjellies sillonnent des latitudes bien connues, entre Elliott Smith, R.E.M. et Kinks, pour leurs influences les plus évidentes. Pop-rock au programme, donc, avec quelques incursions plus folk pour varier les plaisirs. Outre la qualité de composition, évidente sur les titres du second EP, c’est la richesse de certaines instrumentations qui séduit et apporte au groupe un petit supplément d’âme. You Don’t Have To, entre piano et cordes, est le plus savoureux des quatre morceaux proposés, mais les autres ne déméritent pas, loin s’en faut, en particulier Man In A Crowd, opportunément placé en ouverture. Les titres du premier EP du groupe, plus inégaux (on retiendra cependant l’excellent Summer Dress, directement inspiré des grandes heures de Ray Davies, et Black Cloud, jolie conclusion acoustique) témoignent des progrès réalisés en quelques mois par ces Moonjellies qui font bien mieux que se laisser porter par le courant !

• Publication 271 vues7 juin 2009
• Tags The MoonjelliesAutoproduction
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