"> The Postmarks - Memoirs at the end of the world - Indiepoprock

Memoirs at the end of the world


Un album de sorti en chez .

The Postmarks auraient-ils fixés la fin du monde aux années 60 au point de réaliser un témoignage aussi nostalgique de pop rétro ? Du titre à la pochette parfaitement old school en passant par les mélodies sixties et les ambiances cinématographiques, « Memoirs at the End of the World » est un somptueux bijou anachronique. Ecouter ces mélodies […]

The Postmarks auraient-ils fixés la fin du monde aux années 60 au point de réaliser un témoignage aussi nostalgique de pop rétro ? Du titre à la pochette parfaitement old school en passant par les mélodies sixties et les ambiances cinématographiques, « Memoirs at the End of the World » est un somptueux bijou anachronique.

Ecouter ces mélodies sur un Iphone serait faire affront aux idées des ses auteurs : « La plupart d’entre nous sommes nostalgiques de ces lettres, manuscrits venus d’amoureux, de parents ou d’amis, et de ce cachet de poste, qui scelle ce voyage à travers des pays ou des océans, c’est cet attachement qui nous réunit. (…) Nous voulons fabriquer des sons qui pourraient avoir toujours existé et existeront toujours ». C’est vrai qu’en écoutant ces balades, on a parfois l’impression de retrouver un vieil ami ou de revoir un vieux James Bond avec Sean Connery (Theme from memoirs). Tout ici sent le vespa, le sous-pull acrylique et les pochettes cartonnées de la discothèque Decca. Les arrangements sont aussi soignés que cette pochette truffée de détails rétro, reposant sur la douce voix de Tim Yehezkely (I’m in deep) et les mélodies inspirées. Si la nostalgie guide les compositions, le groupe se laisse aller à quelques mouvements d’enthousiasme (For better…or worse) osant quelques sonorités un peu plus moderne, flirtant avec l’électro. L’entrainant Go jetsetter, avec ses grands mouvements, ses cuivres en planque et son chant sous reverb’, suffirait à lui seul à résumer la candeur et la naiveté de la pop sixties…Une merveille ! Tout comme son clip avec Concorde, frange et autres clichés.

Trois ans après son premier album et après un album de reprises en 2008, le trio de Miami signe ici un album de pop suranné, bourré de souvenirs et d’images technicolor dont il faut saluer l’authenticité et la précision.

Chroniqueur

Tracklist

  1. No One Said This Would Be Easy
  2. My Lucky Charm
  3. Thorn in Your Side
  4. Don't Know Till You Try
  5. All You Ever Wanted
  6. Run Away Love
  7. For Better...or Worse?
  8. I'm in Deep
  9. Thorn in Your Side (Reprise)
  10. Go Jetsetter
  11. Theme from "Memoirs"
  12. The Girl from Algenib
  13. Gone

La disco de The Postmarks