L'élégance. Simplement.
Troisième et dernier volet d’un triptyque commencé en 2019, le sobrement nommé « EP #3″ des Parisiens de The Reed Conservation Society creusent le sillon de leur pop orchestrale lumineuse et lettrée.
On retrouve en effet dans cet EP le même attachement à l’esthétique visuelle et sonore de l’ensemble. Les arrangements n’y sont jamais pompiers mais toujours dans ce raffinement qu’on aime, aussi surprenants soient-ils.
Qu’on l’écoute dans la continuité des deux EP précédents, ou isolé, l' »EP #3 » nous emmène en voyage dans ces endroits cosy où se racontent les histoires. Paulita Maxwell plante un décor western où les roses de Jéricho sont balayées par le vent et où les voix en duo nous racontent l’histoire de cette femme, amoureuse de Billy The Kid et probablement enceinte de lui, avec encore une fois beaucoup de délicatesse et de tendresse pour Paulita Maxwell. Miss Kellerman, ballade aquatique et aérienne à la fois pour mettre à l’honneur cette pionnière de la natation synchronisée.
En amont de la publication de cet EP, les Franciliens avaient dévoilé le tubesque Holy Mood, où Stéphane ‘Oz‘ Auzenet, compositeur et chanteur, répond à la soyeuse voix de Lonny.
Cet « Ep #3 » vient s’ajouter à l’exigeante liste de ces disques que l’on chérit, à la fois pour leur élégance, la lumière qu’ils dégagent dans la pièce quand les notes s’envolent, et la légèreté qu’ils mettent dans l’air.
- Publication 1 791 vues11 juin 2021
- Tags The Reed Conservation Society
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