Mourir c?est facile, oui. Mais comme dit Didier Super, ceux qui meurent, après ils vont nulle part. Du coup c?est un peu con. Derrière le titre du premier long album de The Very Hush Hush, se cache la philosophie du groupe. Mêler à l’obscure une touche d’irréel, de folie. TVHH, c?est la jonction entre la […]
Mourir c?est facile, oui. Mais comme dit Didier Super, ceux qui meurent, après ils vont nulle part. Du coup c?est un peu con. Derrière le titre du premier long album de The Very Hush Hush, se cache la philosophie du groupe. Mêler à l’obscure une touche d’irréel, de folie.
TVHH, c?est la jonction entre la noirceur de Black Heart Procession et la schizophrénie bordélique de Xiu Xiu. On se souvient que ce duo de multi-instrumentistes issus de Denver s’était déjà illustré en 2003 avec « Washingsongs », un EP plutôt calme et hypnotique.
Sur « Mourir c?est facile », la recette est autre. Une batterie franche donne la réplique à une basse nerveuse, toutes deux ensevelies sous une marée noire de synthés. Slow Destroyer, comme la plupart des autres plages, alterne moments de tensions palpables et explosions asymétriques.
Il faudra plusieurs écoutes pour arriver à distinguer les morceaux. Pas facile d’essayer de les différencier dans cet ouragan musical noir comme du charbon. On prendra pour repères les rares moments d’accalmie que sont The City Light et Mourir c?est facile. Lorsque le vent souffle moins, on peut prendre le temps d’apprécier de très beaux titres à l’image de Love, Like Love.
THVV est brouillon et vengeur. Délicat et persuasif. Un premier disque qui force tout sur son passage, notre admiration y compris.
- Publication 275 vues28 juillet 2005
- Tags The Very Hush HushSao Bento Music
- Partagez cet article
Tracklist
- Acrapovitch
- Jeunes Dieux
- Renaud
- Saisons
- Blue Jean
- Avant l'aube
- Mman
- Foutu
- Étagère
- Tout l'été (feat. Milla)
- New York
- Tous les mêmes
- Solo
- On peut voler
- Dessin