Rhaaa non hein ! On avait dit plus de post-rock ! Ces troupes de zombies trop drogués pour articuler un chant et qui ne se rendent même pas compte que ça fait 15 minutes qu’ils jouent la même chose, ça va oh ! Le dernier Tristeza ? Il fallait le dire tout de suite voyons. […]

Rhaaa non hein ! On avait dit plus de post-rock ! Ces troupes de zombies trop drogués pour articuler un chant et qui ne se rendent même pas compte que ça fait 15 minutes qu’ils jouent la même chose, ça va oh ! Le dernier Tristeza ? Il fallait le dire tout de suite voyons. Même couvert d’urticaire, impossible de refuser le successeur du très bon « Spine & Sensory ».

C’est triste, mais c’est comme ça. C’est désormais amputé de Jimmy LaValle que le groupe évolue. Le succès de son projet solo, The Album Leaf, a fait que voilà. Les voici donc réduit en quintette. Ça fait un peu plus de place dans le studio d’enregistrement, voilà pour le positif.

« A Colores » à été enregistré au Mexique, non loin des plages dorées de Tijuana. Les maîtres mots sont restés les mêmes : ingéniosité et maîtrise. Pas vraiment rapide, pas vraiment lent, Tristeza a gardé sa cadence légendaire. Un rythme à la fois coloré et stable. Qui donne envie de taper du pied et de fermer les yeux pour voyager dans les songes.

C’est en cascades que le quintette développe ses chansons. A partir d’une base mélodique, de nouveaux accords s’ajoutent puis se retirent, laissant place à d’autres avant de réapparaître discrètement. Onze morceaux inventifs avec en tête de liste le superbe La Tierra Sutil.

Avec ce troisième long album, ils réalisent un come-back réussit. On va même leur coller un néologisme pour l’occasion : « post-rock intelligent ». Il y a bien du métal intelligent alors pourquoi pas.

• Publication 522 vues13 janvier 2006
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