Venus, déesse de l’amour. Venus, deuxième planète du système solaire. Venus, groupe fondé en 1997 à Bruxelles. De ces trois homonymes, le premier est de loin le plus séduisant mais c’est bien du troisième dont nous allons parler ici. Deux ans après « Vertigone » et le single Beautiful Days, Venus est de retour avec ce nouvel […]
Venus, déesse de l’amour. Venus, deuxième planète du système solaire. Venus, groupe fondé en 1997 à Bruxelles. De ces trois homonymes, le premier est de loin le plus séduisant mais c’est bien du troisième dont nous allons parler ici. Deux ans après « Vertigone » et le single Beautiful Days, Venus est de retour avec ce nouvel album.
Qu?il est loin le temps de She?s So Disco et des premières compositions euphoriques du groupe, tout en acoustique. Aujourd’hui, Venus nous plonge dans les ténèbres avec une mixture lourde et entêtante, digne d’une bande originale de film indépendant, oppressante à souhait. Plus de place pour la rigolade, la tonalité de ce nouvel album est hautement solennelle. A mi-chemin entre la richesse mélodique de Nick Drake et le lyrisme insolent de Muse, Venus nous parle de blessures, de perdition, de solitude, d’enfermement, d’échec avec une résignation qui fait froid dans le dos.
Soutenus par une production sans artifice signée Head (PJ Harvey, Marianne Faithfull’), les Belges signent donc un troisième album hypnotique, résolument indépendant et d’une noirceur fascinante. A ne pas mettre entre toutes les mains?
- Publication 563 vues23 avril 2006
- Tags VenusTôt ou Tard
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