Avec cet album, c’est un bond d’une bonne quinzaine d’années en arrière qui nous est proposé. Le compteur de Vitesse est en effet resté bloqué sur les années 80, au bon vieux temps de la pop synthétique. Les musiciens de Vitesse ont donc ressorti, à l’occasion de ce troisième album, les synthés d’il y a […]
Avec cet album, c’est un bond d’une bonne quinzaine d’années en arrière qui nous est proposé. Le compteur de Vitesse est en effet resté bloqué sur les années 80, au bon vieux temps de la pop synthétique. Les musiciens de Vitesse ont donc ressorti, à l’occasion de ce troisième album, les synthés d’il y a vingt ans, le tout étant saupoudré de guitares beaucoup trop discrètes. Cette musique, légère, impersonnelle et insouciante contraste grandement avec la voix planante et triste, qui fait régner sur cet opus une douce atmosphère mélancolique.
Côté influences, on cite souvent à leur sujet Magnetic Fields et New Order, mais également Joy Division, The Psychedelic Furs ou même A-Ha. D’ailleurs, pour preuve de l’attachement de ce duo nord-américain aux eighties, ils reprennent « 2nd Thought » de OMD et, beaucoup plus surprenant, « Unsatisfied Heart » de Bruce Springsteen. Vous l’aurez compris, cet album devrait ravir les nostalgiques de la pop des années 80, mais, pour ceux qui sont plus ou moins hermétique à cette musique, la linéarité de « What Can not Be But Is… » risque de devenir vite ennuyeuse.