c’est au début de ce millénaire que We Are Scientists a commencé à sévir dans les bars new-yorkais. « With Love And Squalor » n’est pourtant que leur premier album après 3 EPs qui ont fait progressivement monter le bruit autour du groupe. Et des les premières secondes de Nobody Move, Nobody Get Hurt, nous voici happés […]
c’est au début de ce millénaire que We Are Scientists a commencé à sévir dans les bars new-yorkais. « With Love And Squalor » n’est pourtant que leur premier album après 3 EPs qui ont fait progressivement monter le bruit autour du groupe. Et des les premières secondes de Nobody Move, Nobody Get Hurt, nous voici happés par la vague rock menée par Bloc Party, The Rakes et autres Editors, dont ils assuraient la première partie, il n’y a d’ailleurs pas si longtemps ?
Un rock ultra-efficace grâce à ses guitares tranchantes, qui, soutenues par une rythmique marquée, donnent un ensemble relativement dansant. Malgré la tendance et les poils dehors, le groupe ne se prend pas vraiment au sérieux et manie une bonne dose d’ironie. Ne pas se prendre la tête semble presque être un leitmotiv.
On pense également à quelques groupes des années 1990, Gene, Blur (bizarrement pas sur The Great Escape), et comme tous ces groupes, ces new-yorkais d’adoption ont un sens certain de la mélodie, décapant et incisif. Un peu plus de rock, un peu moins de poses, un exemple à suivre sans aucun doute?
Abordant des sujets parfois absurdes, ces scientifiques boivent, baisent, se branlent, se marrent et ils auraient bien tort de s?en priver puisque ce sont bien nos corps suintants que l’on voit se tortiller sur les pistes de danse. Sans révolutionner l’histoire du rock?n’roll, We Are Scientists nous fait passer en tout cas un très bon moment !
- Publication 493 vues22 mars 2006
- Tags We Are ScientistsVirgin/EMI
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