"> Festival Beauregard - 8/9/10 juillet 2022 - Live Report - Indiepoprock

Festival Beauregard – 8/9/10 juillet 2022


Retour au soleil.

Trois ans après, nous revoilà dans le cadre magnifique du Château de Beauregard…

Sans avoir pu assister aux deux premiers jours (Muse, Madness, Dj Snake…), nous débarquons en ce vendredi 8 juillet sous le soleil éclatant bien célèbre de la Normandie…

Sans espoir particulier, il faut l’avouer, nous venons tout de même voir Franck Carter et ses Rattlesnakes et on se dit qu’en live, cela ne doit pas être une expérience anodine. Grand bien nous en a pris !!!! Un groupe et son leader en fusion une heure durant, donnant clairement de leurs personnes, notamment le tatoué au chant, passant un bon tiers du set au sein de la foule. S’appuyant sur un punk rock bouillant, le groupe aura décrassé nos membres rouillés après deux années très clairsemées en terme de lives. S’en suivra les Rival Sons et leur rock heavy à l’ancienne. Bon, de très bons musiciens à n’en point douter, mais en terme de prestation scénique, le temps fut long. Vianney et Ninho nous auront permis de nous poser et de disserter entre amis du plaisir de se retrouver sur ces pelouses. Liam Gallagher se présente alors à nous. Il aura été certainement un bon pourvoyeur de public, mais nous ne faisions pas partie des plus emballés. Le live aura dépassé nos attentes d’un certain point de vue. Indigent au possible, clairement hautain avec le public, le mancunien s’en ira au milieu de son set, injuriant le public, sans jamais revenir… Les jambes coupées, Jungle n’arrivera pas à nous réveiller, et nous laissons Kas:ST Live aux plus courageux. Il semblerait que ,pour le coup, ils aient été, eux, à la hauteur.

Samedi c’est le jour d’Orelsan, la star locale. Néanmoins, nous arrivons tout d’abord pour Sleaford Mods. Le groupe en aura surpris plus d’un avec leur set minimaliste !!! Pour le public connaissant déjà le groupe, nous donnerons un « peut mieux faire ». Le minimalisme en question s’essoufflant sur la longueur, tout en gardant tout de même son originalité. Josman et Juliette Armanet plus tard, débarque Skunk Anansie. Sorte de spécialité de Beauregard, les vieilles stars sur le retour, on y croit moyen moyen. Eh bien on peut dire que on se sera fourvoyés ! Un live très pro, péchu avec un bon échange avec le public, les Anglais n’ont rien perdu de leur verve, et on conseille fortement l’expérience ! Une première très mauvaise expérience sur Beauregard avec le groupe, nous zappons Metronomy, pas particulièrement un groupe de festival, et nous nous plaçons pour Orelsan. Oui Orelsan n’est peut-être pas exactement l’artiste dont on s’attend à entendre parler sur Indiepoprock, mais quelle prestation !!! Un vraie génie de la scène ! Evidemment, devant un public tout conquis à sa cause, il aura mis le feu 1h30 durant, surfant sur ses textes ciselés pour l’occasion et profitant de musiciens bourrés de talent. Nous rentrons de nuit pleins de lumière après ce set solaire.

Ko Ko Mo nous accueille en ce dimanche, dernier jour du marathon (certains sont là depuis 4 jours). Il en faut de l’énergie pour réveiller ces corps fatigués. Ko Ko Mo arrive à point nommé avec un live viril et sulfureux, le genre de live qui donne toute la saveur d’un festival, à la Franck Carter quelques jours plus tôt. General Electriks maintient doucettement le niveau avec un live très propre, manquant d’un brun de folie mais restant un bon moment. Nous apprenons de loin que le groupe suivant, PNL, se sera présenté avec 30 minutes de retard sur scène, pour un live tout à fait dispensable. Décidémment, Beauregard n’aura pas été gâté par ses tête d’affiche… Feu! Chatterton se présente alors à nous. Reconnaissons que nous faisons partie du public d’amateurs confirmés du groupe. Pas de déception à la clé, même si le groupe gagnerait à s’écarter un peu plus des versions studio. Nos amis restent de très bons éléments et l’explosion finale sur Malinche aura donné à nos amis l’occasion de mettre tout le monde d’accord. Nous laissons M à son public et patientons pour Sum 41, sans trop d’espoirs, à l’image de Skunk Anansie. Mêmes craintes, même résultat. Avec un groupe loin des bases posées sur la bande son d' »American Pie », forts d’un punk rock plus solide et plus noir, un magnifique défouloir de fin de festival.

Voilà pour cette session de reprise après la période noire de deux ans. Certainement pas la programmation qui nous aura le plus marqué, mais qui aura eu le mérite d’exister, tout en nous offrant de très bons moments. Mais à l’image des expériences Franck Carter ou Ko Ko Mo face à celles de Liam Gallagher et autre PNL, nous serions plus emballés par moins de têtes d’affiche et plus de groupes qui en veulent. Merci pour cette année et à l’année prochaine sans aucun doute.

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