"> Sans titre - 2006-05-18 - Paris [Le Bataclan] - Live Report - Indiepoprock

Sans titre – 2006-05-18 – Paris [Le Bataclan]


Accueillis par une pluie de confettis multicolores et de petites étoiles argentées, nous voilà dans un Bataclan transformé en bizarre cabaret. Les premières parties (Sire?s band et DeVotchKa) sont malheureusement déjà terminées, alors qu?il est à peine 20H30? Mais le spectacle continue dans la salle pendant le changement de plateau. Des femmes court vêtues, des […]

Accueillis par une pluie de confettis multicolores et de petites étoiles argentées, nous voilà dans un Bataclan transformé en bizarre cabaret. Les premières parties (Sire?s band et DeVotchKa) sont malheureusement déjà terminées, alors qu?il est à peine 20H30? Mais le spectacle continue dans la salle pendant le changement de plateau. Des femmes court vêtues, des performances de personnages armés de petits fouets, des belles-automates et un public haut en couleurs : melons, bas rayés de noir et de blanc, maquillages dignes d?Alex DeLarge, tout y est.

Tout ce petit monde patiente gentiment, mais c?est une foule en délire qui accueille, non sans surprise, les Dresden Dolls, groupe de? 6 musiciens??!! Ce sont en effet guitare, violon, trompette, soubas, et Brian Viglione déjà derrière sa batterie, qui accompagnent l?entrée en scène remarquée d?une Amanda Palmer, les bras chargés de fleurs des champs.

Si le sextet ne vit que le temps d?une chanson d?ouverture, l?énergie brute du duo prend le relais pour un set de près d?une heure trente. Le public n?est pas au bout de ses surprises, non contentes de donner des concerts à l?allure théâtrale, nos deux poupées baroques ponctuent ce show d?apparitions? Mention spéciale à la prestation mi-dansée, mi-mimée d?une jolie jeune femme dans un nuage de poudre de riz (Half-Jack).

Les tubes s?enchaînent, Coin-operated Boy et ses pantins désarticulés, Missed Me, Backstabber ou encore Sex changes. Quel que soit l’album, le public connaît les morceaux et le fait savoir. Même la reprise de Pink Martini (Je ne veux pas travailler) est accueillie avec un plaisir non dissimulé. Si la formule est désormais connue et extrêmement bien rodée, on appréciera toujours l?ambiance électrique, chaleureuse et spontanée que nos deux personnages installent pendant leurs concerts.

La frénésie et la sueur sont les marques de la générosité scénique du groupe. Le son sans effet superflu et le jeu de batterie impeccable répondent parfaitement au caractère singulier de la voix. Voix grave, chaude et sauvage dont on pourra néanmoins admirer la fragilité rocailleuse sur une reprise d?Hallelujah de Jeff Buckley.

Après un dernier rappel guitare, chant et bière avec leur désormais traditionnel Amsterdam, ils quittent la scène en souriant, laissant derrière eux une foule ravie.

Chroniqueur
  • Publication 224 vues18 mai 2006
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