"> Laub - Filesharing - Indiepoprock

Filesharing


Un album de sorti en chez .

« Tourne toi.. », « Non », « Contre moi », « Non?pas comme ça. », « Allez danse…la décadanse! » – Serge Gainsbourg « La Décadanse » Laub « Filesharing » est comme une Jane Birkin résistance pour Serge Gainsbourg. On se dit que tout tourne du mauvais côté. Est-ce l’inverse? Une ou deux fois par année je tombe sur ce genre de disque potentiel légèrement irritant (parce […]

« Tourne toi.. », « Non », « Contre moi », « Non?pas comme ça. », « Allez danse…la décadanse! » – Serge Gainsbourg « La Décadanse »
Laub « Filesharing » est comme une Jane Birkin résistance pour Serge Gainsbourg. On se dit que tout tourne du mauvais côté. Est-ce l’inverse?
Une ou deux fois par année je tombe sur ce genre de disque potentiel légèrement irritant (parce qu’il est presque bon, mais pas tout à fait… »arggg! ») que je peut qu’écouter quelques fois seulement? pour en parler et ensuite je l’oublie dans ma discothèque (en 2001, Herbert est un exemple). Ce disque regorge de raisons pour qu’on l’aime, mais ne provoque que peu d’émotions en moi. Il me donne le sentiment que ma tête se bataille avec mon c?ur : « Non, mais…réveille! Tout est en place! « Cutting edge » et en chansons vocales, sans compromis, exotique (une chanteuse chante en Allemand) et plus froid, industriel que la norme, pas de paradis à l’horizon, mais des hauts bâtiments dans lesquels on doit travailler chaque jour. Laub a de la tête. « versus » Bah… Je ne sais pas? Aucune nouvelle émotion. l’Allemand est si laid! C’est d’une froideur rare. Cette femme ne comprend pas comment écrire de bonnes mélodies. Sans succès, elle se cherche entre spoken word et chant. « versus » Les émotions viendront… l’Allemand est une belle langue lorsqu’on l’apprend. La chanteuse expérimente et dans un sens va dans la direction de l’électronique abstraite. » […]
On en vient à un terrain d’entente :
« Pour ce qui est du « Cutting edge », il sonne trop à la mode, pas assez dosé avec le passé (Ouf, Múm s’en sort tellement mieux dans cette même problématique..). Finalement, rien ne change durant « Filesharing ». Ils auraient pu composer l’album en une ou deux semaines avec 3 ou 4 modules d’effets ; probablement le cas. Je n’ai rien contre l’improvisation rapide en électronique, surtout que c’est vraiment possible pour tout le monde depuis quelques années, mais Laub manque d’imagination et de profondeur. »
« Ce n’est pas une question de technique non plus. Dans l’électronique, Laub est un des groupes les plus complexes à ajouter des vocaux. Seulement, l’émotion n’y est pas. On accroche à aucune chanson de Laub. Tout possède ses segments d’inspiration. On arrive à croire que tout tient facilement à côté des Schneider TM, Múm, DNTEL de ce monde sans aimer. Le synthétique, le numérique prend le dessus sur les instruments mécaniques? Le dosage manque. Dans le mille… ou non? Je le crois. Même une Tujiko Noriko qui y va à fond dans Reaktor utilise des bruits de la nature ; le Disco Inferno le plus sampler aussi. Parlant de Disco Inferno, leur « Sleight of Hand » montre à quel point Laub manque de recule face à la technologie. Cette merveille de nouvelle pop en 1996 pourrait également être excellente sans toute la technologie. Sans être une obligation, on se trompe rarement quand on travaille le chanson avant le reste. »
Je comprend si vous aimez Laub.

Chroniqueur
  • Publication 435 vues17 février 2002
  • Tags LaubKitty-Yo
  • Partagez cet article

Tracklist

  1. Mofa
  2. Temporaries
  3. Wortspur
  4. Neulich
  5. Reichlicher
  6. Getriebe
  7. Morgen
  8. Fadenseiden
  9. Unbeholfen

La disco de Laub