"> Michael J. Sheehy - Ill Gotten Gains - Indiepoprock

Ill Gotten Gains


Un album de sorti en chez .

Vous vous souvenez peut-être de Dream City Film Club, cet excellent combo anglais qui jouait un rock torturé et dépressif. Leur deuxième album « In The Cold Light Of Morning » est d’ailleurs un véritable modèle du genre que je ne saurais trop vous conseiller d’écouter. Malheureusement, la discographie de DCFC aura été bien trop courte, seulement […]

Vous vous souvenez peut-être de Dream City Film Club, cet excellent combo anglais qui jouait un rock torturé et dépressif. Leur deuxième album « In The Cold Light Of Morning » est d’ailleurs un véritable modèle du genre que je ne saurais trop vous conseiller d’écouter. Malheureusement, la discographie de DCFC aura été bien trop courte, seulement deux LPs, quelques EPs et des singles mémorables (« Billy Chic » entre autres)… Mais, pour nous consoler, il reste la carrière solo de l’ex-guitariste et chanteur de ce groupe, Michael J. Sheehy, qui vient tout juste de sortir son nouvel album « Ill Gotten Gains ». Michael avait déjà largement laissé entrevoir ses capacités de songwriter auparavant, et notamment sur son premier effort en solitaire « Sweet Blue Gene », mais, sur ce deuxième opus, le talent de Michael J. Sheehy explose véritablement. Il y a déjà cette voix profonde et envoûtante, mais ce sont surtout les compositions, souvent très calmes et aussi belles que dépressives, qui touchent inexorablement la sensibilité de l’auditeur. De plus, Michael a su ajouter les détails qui font que des chansons comme « No One Recognised Him » ou « Just A Word » frisent la perfection : tour à tour, ce sont de magnifiques voix féminines, un saxophone, un piano, un violon, des sons électroniques ou un harmonica qui viennent embellir la guitare et la voix. Les influences de Michael J. Sheehy apparaissent ainsi par bribes, un peu de country, une pincée de soul, quelques sonorités bluesy (« Wha’cha Gonna Do? ») et une admiration récurrente pour le gospel. En prime, Michael J. Sheehy nous offre même une version de « Mystery Train » (interprétée à l’origine par Elvis Presley) aussi surprenante que réussie et qui retrouve une seconde jeunesse grâce à des rythmes électroniques très bien utilisés. Avec cet album, à mi-chemin entre les Tindersticks et Leonard Cohen, Michael J. Sheehy s’impose donc comme un très grand songwriter qui a déjà largement su séduire les médias. Espérons que le public suivra…

Chroniqueur

Tracklist

  1. Sweet Blue Gene
  2. Mystery Train
  3. No One Recognised Him
  4. Some People Love to Get Hurt
  5. Michael Jnr.
  6. Love Insane
  7. Just a Word
  8. Tired Old Love Song
  9. Wha'cha Gonna Do?
  10. Black Hole Is Waiting (Baby Let's Go)
  11. Let It Be Love This Time