"> Midnight Juggernauts - Dystopia - Indiepoprock

Dystopia


Un album de sorti en chez .

Il aura fallu un peu moins d’un an à "Dystopia", l’album des Midnight Juggernauts, pour couvrir les 15000 km séparant l’Australie de la France. On a connu succès plus fulgurant. Pourtant, le trio d’ aussies a fait un véritable carton dans son pays, au point d’attirer la curiosité puis la reconnaissance de quelques membres éminents […]

Il aura fallu un peu moins d’un an à "Dystopia", l’album des Midnight Juggernauts, pour couvrir les 15000 km séparant l’Australie de la France. On a connu succès plus fulgurant. Pourtant, le trio d’ aussies a fait un véritable carton dans son pays, au point d’attirer la curiosité puis la reconnaissance de quelques membres éminents de la «french touch». Les Juggernauts se sont en effet vu proposer d’assurer les premières parties de Justice puis M83, tout en étant adoubé par Daft Punk. De quoi attiser la convoitise de ce côté-ci du globe au moment de la sortie de leur premier album.

Si Aldous Huxley promettait en 1930 le «Meilleur des Mondes», nos compères australiens voient eux l’avenir sous des jours plus sombres. Le terme Dystopia évoque un récit de science-fiction décrivant le pire des mondes possibles. On y verrait par exemple un satellite du "Discovery" des Daft Punk dérivant en orbite depuis 7 ans qui finirait par s’écraser aux Antipodes. On retrouve en effet sur le premier album des Juggernauts, cette électro-disco (Shadows, Road To Recovery) qui fit le succès du duo versaillais, grâce à l’appui aérien de synthés vintage, d’une armada de beats cosmiques et de voix sous vocodeurs déshumanisées. Les Australiens nous jouent une sorte de remix de la Folle Histoire de l’Espace et de la Fièvre du Samedi Soir. Et ça marche.

Si ce voyage dans l’hyperespace vous reste sur l’estomac ou que l’apesanteur vous donne la nausée, les Juggernauts, qui ne manquent pas d’Air, proposent également de visiter les constellations Dystopia et Aurora pour un safari sur la lune qui devrait faire disparaître ces premiers symptômes. On pourra certes arguer que tout ceci n’est pas très innovant, que les références à Electric Light Orchestra, Giorgio Moroder ou Bowie (la voix caverneuse de Vincent sur Into the Galaxy ou Twenty Thousand Leagues) sont prégnantes mais qu’importe quand le plaisir est au rendez-vous. Embarquement immédiat.

Chroniqueur

La disco de Midnight Juggernauts