Avec un nom tel que Dub Tractor, on s’attendait à découvrir une musique faite de beats au marteau-pilon accompagnés d’une grande poésie savatée à coups de semelles Caterpillar. Ceux qui ont eu l’occasion d’écouter « More Or Less Mono », le précédent album, savent pourtant qu’il n’en est rien. Mieux que ça, Andres Remmer, l’unité créatrice, confirme […]

Avec un nom tel que Dub Tractor, on s’attendait à découvrir une musique faite de beats au marteau-pilon accompagnés d’une grande poésie savatée à coups de semelles Caterpillar. Ceux qui ont eu l’occasion d’écouter « More Or Less Mono », le précédent album, savent pourtant qu’il n’en est rien. Mieux que ça, Andres Remmer, l’unité créatrice, confirme le virage indietronica qu’a pris son projet électro avec « Hideout ».

Davantage de frivolité, moins de frigidité. Enfin, façon de parler, puisqu’au final on arrive au résultat inverse. Andres joue désormais plus sur son chant, qu’il prend un malin plaisir à tourner en échos. Des mélodies de guitares viennent apporter de la profondeur à une électronique qui semble malgré tout assez distante. Les titres s’enchaînent sans vraiment marquer les esprits. Ils laissent une impression mitigée entre flou et timidité. I Forgot nous fait toutefois relever la tête en pensant aux rythmiques à pistons d’un Melodium. Andres sort de sa coquille et c’est ici tout à son avantage.

On en revient un peu au même problème qu’avec le « Wir Sind Hier » de März. Les morceaux jouissent d’une construction intelligente mais manquent d’un petit coup de ressort. « Hideout » se rapproche dés lors davantage du commun que du génial.

• Publication 340 vues8 mars 2006
• Tags Dub TractorCity Centre Offices
• Partagez cet article