Elliott Smith était un immense songwriter dans la lignée de John Lennon, Brian Wilson ou encore Paul Simon. Malheureusement, si la pop lumineuse du Dr Elliott reste une intarissable source de bonheur pour tous ses adeptes, le destin de Mr Smith est en revanche bien plus triste. Après deux albums très minimalistes, le bonhomme est […]

Elliott Smith était un immense songwriter dans la lignée de John Lennon, Brian Wilson ou encore Paul Simon. Malheureusement, si la pop lumineuse du Dr Elliott reste une intarissable source de bonheur pour tous ses adeptes, le destin de Mr Smith est en revanche bien plus triste.

Après deux albums très minimalistes, le bonhomme est révélé au grand public grâce aux chansons qu?il compose pour le film de son ami Gus Van Sant, « Will Hunting ». Il est alors signé sur la major Dreamworks pour laquelle il enregistre en 98 ce qui restera comme son chef d?oeuvre, le luxuriant « XO », puis sa suite presque aussi bonne, « Figure 8 », deux ans plus tard. S?en suit une rupture de contrat avec le label et Elliott Smith est retrouvé mort chez lui en octobre 2003, suicidé d?un coup de couteau.

La famille du défunt décide alors de rassembler et de publier les morceaux sur lesquels il travaillait et qui devaient constituer un double album. Ce sera finalement un simple mais un simple décevant, comme c?est souvent le cas de ces oeuvres posthumes inachevées. Bien sûr, le disque a ses grands moments et contient quelques trésors comme Twilight ou Pretty (Ugly before), bien sûr, si un folkeux lambda sortait un premier effort de cette tenue, on crierait au génie, mais de la part d?un musicien aussi talentueux, on est en droit d?attendre plus, beaucoup plus.

« From the basement to the hill » est clairement un disque destiné aux fans qui possèdent déjà l?intégrale de son auteur. On conseillera donc aux néophytes de s?initier à l?univers d?Elliott Smith en écoutant ses albums précédents. En boucle.

• Publication 532 vues28 mars 2005
• Tags Elliott SmithDomino
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