Il nous avait intrigué avec son premier album "Cliquety Kliqk" sorti en 2003. Après une escale fructueuse au sein des Blackalicious sur "The Craft", et au sein d’Honeycut, son trio made in Quannun Projects, c’est en solo que réapparait RV Salters. Cet électron libre de l’électro, nous propose cette fois-ci un séjour dans la ville […]
Il nous avait intrigué avec son premier album "Cliquety Kliqk" sorti en 2003. Après une escale fructueuse au sein des Blackalicious sur "The Craft", et au sein d’Honeycut, son trio made in Quannun Projects, c’est en solo que réapparait RV Salters. Cet électron libre de l’électro, nous propose cette fois-ci un séjour dans la ville sonore de ses rêves. A l’image du Monsieur tout feu tout flamme de la pochette, "Good City For Dreamers" s’inscrit dans une veine très rock and roll ( You Don’t Listen ) et ça groove pas mal !
Hommage, tout d’abord, à sa majesté le clavier, avec des accents de clavecin très baroque dans Take Back The Instant. Plusieurs légendes musicales se côtoient ensuite dans cette petite ville qui défie le temps. Pour en citer quelques-unes, R.V s’amuse notamment avec les Pink Floyd ( Helicopter ), avec Marvin Gaye ( Blood Of Eyes ), ou encore avec la modulation du fameux sample de Sweet dreams des Eurythmics ( David Lynch Moments ). C’est ensuite au tour du jazz d’être mis à l’honneur dans Mirabelle Pockets. Le fou du clavier électrique s’octroie également quelque pauses avec des ballades rétro telles que Cottons of Inertia ou Little Lady.
RV Salters nous construit une ville très funky. Cet adepte du vintage voyage sans nostalgie au cœur de ses racines musicales. Dans ce "Good City For Dreamers", les éphémères tubes du passé mordent au contraire la vie à pleines dents. Tout ça grâce au bon travail d’RV. Une chose est sûre, ceux qui écouteront Raid The Radio ne pourront s’empêcher de siffloter sa mélodie accrocheuse !
- Publication 272 vues7 avril 2009
- Tags General ElectriksDiscograph
- Partagez cet article