Quatorzième réalisation pour le label nippon Noble dont l’exigence a toujours été de faire une musique pour la vie de tous les jours. Exigence toujours satisfaite et ça n’est donc pas une surprise de voir réapparaître dans son catalogue la japonaise Hirono Nishiyama qui sévit sous le nom de Gutevolk. Depuis sa dernière apparition sur […]

Quatorzième réalisation pour le label nippon Noble dont l’exigence a toujours été de faire une musique pour la vie de tous les jours. Exigence toujours satisfaite et ça n’est donc pas une surprise de voir réapparaître dans son catalogue la japonaise Hirono Nishiyama qui sévit sous le nom de Gutevolk.

Depuis sa dernière apparition sur le label, celle-ci n’a pas perdu son temps puisqu’elle a réalisé plusieurs bandes originales, composé des musiques pour des publicités, tourné en Europe et réalisé un EP pour Happy, division du label de Taylor Deupree, 12k, consacré à la J-Pop. Voici donc un nouvel album co-produit par Kazumasa Hashimoto (que l’on a déjà croisé chez Plop et boss de Noble) ; c’est avec un plaisir non feint que l’on découvre ces nouvelles compositions.

Et le résultat est là ! Sur de petites mélodies aussi bien influencées par l’électronica que par le jazz, la bossa nova ou la pop, découpages et collages naïfs et rêveurs, vient se poser une voix moins enfantine que celle de Piana mais tout aussi innocente, nous offrant alors un voyage au cœur de soi. Introspection sans effort ou quand un travail intense semble d’une déconcertante simplicité.

Au fil des ans et des albums, Gutevolk affine sa palette de sons évocateurs d’images et compose avec un brin de nostalgie des comptines pour le jour présent. Une pop dadaïste qui ne pouvait  être réalisée que par une japonaise, entre enfance, délicatesse et avec ce petit brin de folie qui nous fait imaginer de toutes petites personnes chantent par delà l’arc-en-ciel.

• Publication 373 vues8 septembre 2007
• Tags GutevolkNoble
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