Matthew Dear met une nouvelle fois de côté sa casquette de patron du label Ghostly International (Gold Panda, School of Seven Bells, Phantogram…) pour donner naissance à son 5ème album, successeur des déjà remarqués « Black City » (2010) et « Asa Breed » (2007). Avec « Beams », le producteur texan semble avoir trouvé le juste milieu entre le côté […]
Matthew Dear met une nouvelle fois de côté sa casquette de patron du label Ghostly International (Gold Panda, School of Seven Bells, Phantogram…) pour donner naissance à son 5ème album, successeur des déjà remarqués « Black City » (2010) et « Asa Breed » (2007). Avec « Beams », le producteur texan semble avoir trouvé le juste milieu entre le côté cérébral de son électro dark et celui plus groovy de ses compositions les plus dansantes.
Enfin décomplexé, notamment au chant, Matthew Dear fait sauter les derniers verrous qui empêchaient son électro-pop arty de véritablement décoller vers les sommets atteints il y à peu par ses compatriotes de LCD Soundsystem (Overtime). Voix de crooner, rythmique funky et sexy (Up & Out), énergie pot-punk (Earthforms), « Beams » permet à son géniteur de faire le grand écart permanent (n’essayez surtout pas à la maison) entre pop lumineuse et techno urbaine et nocturne.
En mixant ses influences 80’s (Bowie, Eno et les Talking Heads) avec le funk, le post-punk et l’électronica, Matthew Dear créé une musique hybride, industrielle (Shake Me ne dépareillerait pas sur un album de Nine Inch Nails), qui va à l’encontre des canons du genre et fait de cet album une franche et belle bouffée d’oxygène.
- Publication 957 vues4 janvier 2013
- Tags Matthew DearGhostly International
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