"> New Young Pony Club - Fantastic Playroom - Indiepoprock

Fantastic Playroom


Un album de sorti en chez .

7

Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, la mode est au poney depuis quelques temps sur la scène indie-rock mondiale (désolé, la France aussi est touchée). Les New Young Pony Club sont parmi les derniers rejetons de cette espèce à avoir vu le jour mais ils pourraient bien en devenir les plus célèbres. […]

Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, la mode est au poney depuis quelques temps sur la scène indie-rock mondiale (désolé, la France aussi est touchée). Les New Young Pony Club sont parmi les derniers rejetons de cette espèce à avoir vu le jour mais ils pourraient bien en devenir les plus célèbres. Ce quintet londonien s’est tout d’abord fait remarquer comme c’est souvent le cas par des singles efficaces (Get Lucky et Ice Cream) qui ont très vite été repris en boucle par les radios anglaises influentes. S’en suivent des traditionnelles premières parties de concerts où les NYPC assurent le spectacle grâce notamment à l’énergie débordante de leur chanteuse Tahita Bulmer et au charme de la clavieriste Lou Hayter. Après un passage remarqué à la Route du Rock cet été, le premier album des jeunes poneys arrive à point nommé afin de les étalonner.

Autant le dire tout de suite, pour l’originalité on repassera. Par contre, pour ce qui est de la capacité à vous faire lever de votre siège et entamer une danse endiablée les NYPC se posent là. Les premiers tubes que sont Get Lucky et Ice Cream sont bel et bien présents et il s’avère rapidement impossible de résister aux sonorités new-wave/disco/post-punk du quintet. Délicieusement kitsch, les tubes de NYPC ne sont pas sans rappeler ceux des brésilien(ne)s de CSS, des fille de Le Tigre ou encore de Beth Ditto et ses Gossip.

Après les rythmes samba de Hiding on the Staircase, les jeunes poneys sortent l’artillerie lourde avec le bien nommé The Bomb, agréable cure de jouvence auditive pour les nostalgiques de 80’s et surtout véritable machine-à-danser comme le suggère Tahita sur la fin du morceau (« Dancing, dancing, dancing… »). Quelques titres plus anecdotiques ne suffisent pas à faire retomber le soufflet entretenu par The Get Go ou encore Tight Fit et sa ligne de basse groovy.

On ne s’attend pas à voir « Fantastic Playroom » truster les places d’honneur des classements de fin d’année mais il y a de grandes chances pour qu’il passe un bail longue durée avec bon nombre de vos platines.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Get Lucky
  2. Hiding On The Staircase
  3. Ice Cream
  4. The Bomb - Original Version
  5. Jerk Me
  6. The Get Go
  7. Talking, Talking
  8. Grey
  9. Fan
  10. Tight Fit

La disco de New Young Pony Club