La musique de Olen’K se situe entre le médiéval et le chant classique, portée par deux voix féminines se marriant parfaitement. On ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser à Dead Can Dance et Collection d’Arnell-Andréa, y compris à propos de l’artwork de la pochette, qui témoigne d’un travail raffiné. Certains morceaux se distinguent par leur […]

La musique de Olen’K se situe entre le médiéval et le chant classique, portée par deux voix féminines se marriant parfaitement. On ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser à Dead Can Dance et Collection d’Arnell-Andréa, y compris à propos de l’artwork de la pochette, qui témoigne d’un travail raffiné.

Certains morceaux se distinguent par leur originalité et leur personnalité : She’s Dead, Divided et Obscura Luz. Mais les titres les plus intéressants restent ceux qui bénéficient d’une plus grande prise de risque vocale tels The Bar et surtout, les derniers titres de l’album sur lesquels on se laisse enfin emmener dans le monde d’Olen’K. Le dernier titre, Silencio présente une ambiance bien particulière : orage, choeur en espagnol. Voilà une bien triste conclusion : « l’amour c’est la mort, la mort de l’amour, silence, la mort… ».

Cet album met donc beaucoup de temps à trouver sa place. L’attention est enfin captée à partir de la seconde moitié du disque, ce qui est fort dommage. Les influences ne sont pas encore assimilées, et cette dépendance entrave la libération du chant et des arrangements, peu originaux.

• Publication 294 vues29 mai 2005
• Tags Olen'KCold Meat Industry
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