S’il n’est pas forcement original, un tel nom donne tout de même envie d’écouter de quoi il s’agit… Le label grenoblois Un Dimanche nous propose-t-il ici un autre de ses « pop-records » ? O que non ! Avec Rien et leur « Requiem Pour Des Baroqueux », nous sommes à mille lieues des disque pop…et tant mieux, suis-je […]

S’il n’est pas forcement original, un tel nom donne tout de même envie d’écouter de quoi il s’agit… Le label grenoblois Un Dimanche nous propose-t-il ici un autre de ses « pop-records » ?
O que non ! Avec Rien et leur « Requiem Pour Des Baroqueux », nous sommes à mille lieues des disque pop…et tant mieux, suis-je tenté de dire !
Effectivement, ce disque fut une excellente surprise pour moi. Les disques pouvant se targuer du qualificatif de « surprise » ne courent pas les rues, admettons le…ici, on en tient une grosse. Premièrement, parce que ce disque n’arrive pas la ou on l’attend, comme je viens de le dire. Deuxièmement, parce qu’on ne connaît pas Rien tant qu’on a pas écouté le disque dans son intégralité tant il est riche. Je ne vais pas essayer de coller d’étiquettes sur un album comme celui ci, ce n’est pas la peine. Je peux juste dire que ce collectif d’une dizaine de personne qu’est Rien nous emmène dans un voyage sonore qui ravira tous ceux que les clichés préexistants de la musique pop rendent indifférents. La plupart des ingrédients de ce disque n’ont Rien à voir, mais se fondent entre eux, s’enchaînent, se complètent. Le mot qui définit le mieux ce disque, selon moi, est « voyage ».
Flûte. Xylophone. Rockn’roll. Bathyscaphe. Funérailles. Melting-pot. Ambient. Bande son de film. Comptine.
Rien semble se foutre de tout, et le font extrêmement bien.
Et ca, ce n’est pas Rien….

• Publication 358 vues17 avril 2003
• Tags RienUn Dimanche
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