"> Tahiti 80 - The past, the present and the possible - Indiepoprock

The past, the present and the possible


Un album de sorti en chez .

Le cas Tahiti 80 n’est plus à débattre tant chaque nouvelle production suscite les mêmes discussions sur l’hallucinant décalage entre la notoriété du groupe dans l’hexagone et en dehors. Nul doute que « The past, the present and the possible » viendra encore enrichir ces débats de comptoir de salles de concerts, alors que l’album tournera déjà sur […]

Le cas Tahiti 80 n’est plus à débattre tant chaque nouvelle production suscite les mêmes discussions sur l’hallucinant décalage entre la notoriété du groupe dans l’hexagone et en dehors. Nul doute que « The past, the present and the possible » viendra encore enrichir ces débats de comptoir de salles de concerts, alors que l’album tournera déjà sur les radios japonaises ou américaines. Tahiti 80 en a pris son parti et continue son chemin, affirmant un songwriting brillant, largement annoncé dans les albums précédents

S’autorisant toute expérimentation (d’autant plus facilement qu’ils sont désormais sous leur propre label), les rouennais confrontent ici la pop des Beach Boys et la new wave de Wire. Un mélange risqué, réussi haut le clavier sur l’envoûtant Gate à la croisée de l’électronica et de la new wave ou sur l’instrumental barré Rain Steam and speed. Dans un autre registre, Darlin’(Adam & Eve Song) plante son refrain FM au milieu d’une mélodie soul frimeuse. Côté ballades pop (Easy), Tahiti 80 joue toujours aussi bien la séduction avec ses mélodies acoustiques sautillantes, son chant suave et ses claviers en sous bassement (Want Some).« The past, the present and the possible » affiche un éclectisme et une facilité de composition, transgenre et sans ambiguité…qu’on aime ou non. Il est vrai que certains titres trop synthétiques (Solitary Bizness, l’électro Crack Up) bousculent la force tranquille de l’album, que la production, toujours aussi léchée, vient conforter. Puisque le groupe a fait ce choix du home made home (sous son label Human Sounds), c’est bien pour profiter de cette liberté de composition. Defender, aussi rétro futuriste que la pochette, est là pour le rappeler.
Alors que beaucoup cherchent encore leur époque, Tahiti 80 bouscule la sienne avec son approche post-moderniste et ce melting post entre folk et synthétique

Chroniqueur
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