La boite à rythme et le chant félin en intro de Mama’s boy laissent quelques instants de doute sur les intentions de Blue Van… doutes levés au premier refrain bourré de guitare et de chœurs comme la dinde à Noël. Boots au plancher, ampoules aux amplis, les claviers vintage cavalent sur ces hymnes garage rock […]

La boite à rythme et le chant félin en intro de Mama’s boy laissent quelques instants de doute sur les intentions de Blue Van… doutes levés au premier refrain bourré de guitare et de chœurs comme la dinde à Noël. Boots au plancher, ampoules aux amplis, les claviers vintage cavalent sur ces hymnes garage rock confirmant les racines Led Zeppeliennes du combo…

Certes, les danois ont succombé aux sirènes de la modernité et s’amuse ici avec quelques ambiances bien de leur époque (ce synthé sur Run to the sun !!), vite noyées dans un déluge de riffs qui tâchent et de refrains qui crachent (le fracassant Beg like a dog)…  On pardonnera le trop mieleux Women of the wrong kind, virée slow pas très convaincante dans cette production très rock. Mais bon, un album intitulé « Love Shot » se devait d’avoir au moins une balade… Cet album signe le retour aux affaires de la formation qu’on avait découvert en France en 2005 lors d’une soirée Gloria et qui sort un album tous les deux ans. Depuis « True » sorti en 2009, ils n’ont pas laissé refroidir la Fender:  musique de pub et de séries TV, concerts en Asie, rencontre avec la famille royale danoise au Vietnam…
Poussant un peu plus loin la manette des gaz, The Blue Van frôle le rock stoner, succombe au glam (chant parfois abusivement), titille la pop fm mais retombe toujours sur le rock des seventies qui lui colle à la peau comme un slim.
Un quatrième album percutant !

• Publication 399 vues21 avril 2011
• Tags The Blue VanIceberg records
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