The Cardigans

Malgré A Camp, projet solo de Nina Persson, qui nous a agréablement aidés à patienter, la parenthèse a semblé longue. Déjà cinq ans depuis Gran Turismo… Mais quand on écoute ce Long Gone Before Daylight, on se dit qu’on a bien fait de rester fidèle aux Cardigans. Il est parfois efficace de s’arrêter dans sa […]

Malgré A Camp, projet solo de Nina Persson, qui nous a agréablement aidés à patienter, la parenthèse a semblé longue. Déjà cinq ans depuis Gran Turismo…

Mais quand on écoute ce Long Gone Before Daylight, on se dit qu’on a bien fait de rester fidèle aux Cardigans. Il est parfois efficace de s’arrêter dans sa course à la gloire pour se dire « bon, on cherche quoi maintenant? ». « De la pop pure » nous répond cet album. Ça flirte parfois avec le rock comme sur A Good Horse ou la folk avec l’harmonica de For what it’s Worth, mais ça reste résolument pop, pas d’effets, juste une espèce de pureté organique qu’on avait presque oubliée.

Les textes sont un peu moins sereins mais sont portés à merveille par la voix de Nina Persson qui s’épanouit enfin pleinement ici. La maison de disque qui les a laissés totalement libre sur ce nouveau projet a eu une grande idée. Il ne faut tout de même pas s’attendre à un album qui va révolutionner le monde de la musique mais justement, c’est sans prétention et c’est pour ça que c’est terriblement efficace. Des mélodies simples qui sont toutes des tubes en puissance, des paroles un brin mélancoliques totalement fédératrices, et ajouté à ça juste ce qu’il faut d’arrangements de cordes, pour l’ampleur (Please Sister)…

C’est bon parce qu’enfin c’est simple, c’est frais, c’est vrai et que parfois ça fait du bien ! Tout ça paraît peut-être un peu excessivement élogieux mais quand on aime vraiment la pop, brute, avec toute sa puissance émotionnelle, c’est normal !!!