"> The Twilight Sad - Fourteen Autumns And Fifteen Winters - Indiepoprock

Fourteen Autumns And Fifteen Winters


Un album de sorti en chez .

7

Originaires des environs de Glasgow, The Twilight Sad propose sur les neuf titres de ce premier album un voyage dans les confins de l’Ecosse telle qu’elle apparaît sur les cartes postales et autres récits de voyages. A l’écoute de la ribambelle de groupes écossais aux accents neutres (Travis, Franz Ferdinand ou Belle & Sebastian pour n’en citer […]

Originaires des environs de Glasgow, The Twilight Sad propose sur les neuf titres de ce premier album un voyage dans les confins de l’Ecosse telle qu’elle apparaît sur les cartes postales et autres récits de voyages. A l’écoute de la ribambelle de groupes écossais aux accents neutres (Travis, Franz Ferdinand ou Belle & Sebastian pour n’en citer que quelques-uns), on avait eu tendance à oublier combien l’accent écossais pouvait être marqué. A la fois rugueux comme le climat des Highlands et rude comme le paysage de lande désolée, l’accent de James Graham ne manque pas de surprendre au premier abord mais l’on s’en accomode rapidement.

On s’en accomode d’autant mieux que cet accent est porté par une voix empreinte de mélancolie qui sied parfaitement au mélange de post-rock-folk-shoegazing pratiqué par le quatuor. On retrouve en effet chez The Twilight Sad un peu du post-rock de leurs compères de Mogwaï : des boucles mélodiques montant crescendo vers une explosion lors du refrain (Cold Days From The Birdhouse), un mur du son vous prenant d’entrée à la gorge et ne vous autorisant une respiration que lorsque James Graham vient poser quelques textes (Talking With Fireworks / Here, It Never Snowed).

La grande force des écossais sur « Fourteen Autumns and Fifteen Winters” est cependant leur capacité à marier les genres. A ce titre un morceau tel que That Summer, At Home I Had Become The Invisible Boy est un bel exemple avec sa rythmique mécanique répondant du tac au tac au chant plaintif d’un accordéon avant qu’un mur de guitares ne viennent électriser l’ambiance. Ce mariage de l’accordéon et des guitare saturées, que l’on retrouve également sur Walking For Two Hours ou I’m Taking The Train Home est en quelque sorte une carte postale musicale de l’Ecosse actuelle, mélange de modernité et de traditions qui sous des atours rudoyants dévoilera des charmes nombreux à qui se donnera la peine de les voir.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Cold Days from the Birdhouse
  2. That Summer, At Home I Had Become the Invisible Boy
  3. Walking for Two Hours
  4. Last Year's Rain Didn't Fall Quite so Hard
  5. Talking with Fireworks / Here, It Never Snowed
  6. Mapped by What Surrounded Them
  7. And She Would Darken The Memory
  8. I'm Taking the Train Home
  9. Fourteen Autumns and Fifteen Winters