Si l’album des Fleet Foxes a fait grand bruit ces dernières semaines, celui de The Uglysuit devrait en toute logique profiter d’un bon bouche à oreille et bénéficier par-là même du buzz né autour de la ‘folk-pop pastorale’. The Uglysuit est un groupe venu d’Oklahoma, créé il y a environ dix ans et dont les […]
Si l’album des Fleet Foxes a fait grand bruit ces dernières semaines, celui de The Uglysuit devrait en toute logique profiter d’un bon bouche à oreille et bénéficier par-là même du buzz né autour de la ‘folk-pop pastorale’.
The Uglysuit est un groupe venu d’Oklahoma, créé il y a environ dix ans et dont les membres viennent à peine de dépasser la vingtaine. Une jeunesse qui tranche avec la maturité de ce premier album éponyme, dont la fraicheur mélodique et les arrangements soignés séduisent d’emblée.
Le titre d’ouverture, Brownblue’s Passing, met en lumière toute la sensibilité et l’élégance dont fait preuve le groupe. On se laisse instantanément entrainer par ce morceau aérien puis par Chicago, un tube déjà entêtant. La suite du disque est tout autant réussie, avec une pop visiblement très référencée et très largement influencée par Elliott Smith, Sufjan Stevens,et les Shins…
L’ensemble reste assez homogène, et les incursions un peu plus noisy restent timides; excepté peut-être sur les deux morceaux qui clôturent l’album, Happy Yellow Rainbow et Let It Be Known – très ‘Mogwaïenne’ . Certes. Quoi qu’il en soit, on ne frise jamais l’ennui et il serait dommage de confiner trop hâtivement ce groupe prometteur dans un carcan de ‘pop gentillette’. Les jeunes romantiques de The Uglysuit esquissent subtilement des morceaux empreints à la fois de mélancolie et de luminosité, avec une délicatesse et un sens mélodique naturels. Et déjà, rien que pour ça…
- Publication 272 vues15 octobre 2008
- Tags The UglysuitQuaterstick
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