Depuis « Winnings Days », les rares nouvelles des Vines se résumaient aux bulletins de santé de Craig Nicholls ou à quelques anecdotes autour de concerts plus ou moins chaotiques. Ce troisième album arrive sans grand fracas, sur une scène qui a beaucoup changé depuis le premier opus du groupe. Les groupes de rock éclosent […]

Depuis « Winnings Days », les rares nouvelles des Vines se résumaient aux bulletins de santé de Craig Nicholls ou à quelques anecdotes autour de concerts plus ou moins chaotiques. Ce troisième album arrive sans grand fracas, sur une scène qui a beaucoup changé depuis le premier opus du groupe. Les groupes de rock éclosent aussi vite que l’acné de leurs meneurs, les maisons de disques font leur marché sur internet et chaque matin, on nous annonce LE nouveau groupe qui va révolutionner le rock. Bref, les Vines ont peu de chance de revivre le buzz de leurs débuts. Et ce nouvel album ne le leur permettra pas non plus.

Efficace, guitares et cordes vocales bien en avant, une production brute (Wayne Connolly), sous ses allures de brûlot grunge, « Vision Valley » ne peut cacher ses ressemblances avec son prédécesseur. Craig ne dissimule plus ses obsessions (Any Sound) et s’autorise quelques ballades acoustiques, assez réussies mais sans grande ambition (Take Me Back). L’énergie et la rage du groupe ont cédé la place à un jeu rentre-dedans suffisamment convaincant mais sans surprise.

« Vision Valley » est habillé de noir et il y a peut-être une raison à cela ; The Vines passe le cap du troisième album sans grande vision.

• Publication 317 vues12 juin 2006
• Tags The VinesCapitol
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