Tiger Lou

C’est au flair expert de Fargo Records que l’on doit cette découverte venue du nord, de Stockholm plus précisément, où Tiger Lou officie depuis plusieurs années. Rasmus Kellerman avait déja formé un groupe et enregistré une démo au synthé avant même d’acheter son premier disque (« Wish » des Cure)… à l’âge de 11 ans. […]

C’est au flair expert de Fargo Records que l’on doit cette découverte venue du nord, de Stockholm plus précisément, où Tiger Lou officie depuis plusieurs années.

Rasmus Kellerman avait déja formé un groupe et enregistré une démo au synthé avant même d’acheter son premier disque (« Wish » des Cure)… à l’âge de 11 ans. A 13 ans, il reçoit sa première guitare ; à 15 ans, il crée son premier fanzine musical et à 17 ans, il sort son premier disque au sein du groupe Em. Il s’imposera ensuite dans quelques festivals suédois. L’aventure Tiger Lou commence en 2001, après plusieurs expériences dans différentes formations et donc avec un bon bagage musical. En 2003, le groupe sort son deuxième opus (appuyé par une tournée passant par l’Allemagne) quand il signe chez Startracks. Vidéos, quatre EP, tournées US,Tiger Lou confirme sa créativité prolifique.

Les compositions flirtent avec l’indie des années 90, de la mélancolie de Jeff Buckley (Days will pass) à l’arrogance de Jarvis Cocker (Albino Apparel). Elevé au son des Cure, Depeche Mode et Kraftwerk, Tiger Lou projette ses vieux démons new wave dans des ambiances ethérées. Ces tonalités synthétiques servent de décors aux mélodies pop, subtil dosage entre une écriture au couteau (National Ave), des titres accrocheurs (All l have) et des ambiances atmosphériques venues des contrées nordiques (Woland’s Last).

Pour ce travail d’orfèvre, le méticuleux Rasmus s’est chargé de quasiment toutes les parties instrumentales et de la production (aux côtés de Rolf Klinth). « The Loyal »… un album si bien nommé.