Amateurs éclairés de songwriting de qualité, ouvrez sans crainte vos oreilles et vos platines au talent de Tom Brosseau. « Empty Houses Are Lonely » retrouve l’essence du genre en dix chansons épurées. Sans artifices, les instruments d’une folk à l’américaine dans la plus pure tradition (guitare, harmonica, un clavier léger, une touche de batterie parfois, un […]

Amateurs éclairés de songwriting de qualité, ouvrez sans crainte vos oreilles et vos platines au talent de Tom Brosseau. « Empty Houses Are Lonely » retrouve l’essence du genre en dix chansons épurées.

Sans artifices, les instruments d’une folk à l’américaine dans la plus pure tradition (guitare, harmonica, un clavier léger, une touche de batterie parfois, un violoncelle même, dans les morceaux les plus arrangés, tel Heart of Mine) se retrouvent face à un micro solitaire dans une pièce toute nue.

Dès les premières mesures de Fragile Mind, on se retrouve transporté dans un nouvel espace : l’Amérique profonde de Woody Guthrie, teintée de l’univers mélancolique de Nick Drake. Un soleil de fin d’automne passe à travers les arbres et vient caresser la scène.

La voix de Tom Brosseau fait beaucoup pour ce tableau de douceur triste en faisant souvent apparaître le fantôme de Jeff Buckley dans son chant. Mélodies errantes, tremolo d’une vibrante spontanéité, souffle, sincérité du ton ; on ne peut que se laisser aller à cette étrange sérénité.

Avec ses chansons d’amour et de poésie presque hors du temps, Tom Brosseau délivre un folk teinté d’une goutte de pop qui sait faire revivre la sincérité d’une époque perdue et s?élèvera avec élégance dans le silence de nos moments de solitude.

• Publication 253 vues20 avril 2006
• Tags Tom BrosseauFatCat
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