En cette période de fin d’année généralement prompte en tops des meilleurs disques et en rétrospective des moments les plus marquants, le flux de nouveautés a souvent tendance à se tarir. C’est aussi l’occasion de prendre une pause afin de redécouvrir quelques artistes que l’on avait un peu oubliés cette année. David Eugene Edwards y […]

En cette période de fin d’année généralement prompte en tops des meilleurs disques et en rétrospective des moments les plus marquants, le flux de nouveautés a souvent tendance à se tarir. C’est aussi l’occasion de prendre une pause afin de redécouvrir quelques artistes que l’on avait un peu oubliés cette année. David Eugene Edwards y a pensé et vient de sortir une anthologie de tous ses textes, accompagnés de l’ensemble de ses peintures et de six titres issus de tous les albums de Wovenhand, ici réinterprétés en acoustique.

Six titres et juste la voix de David Eugene Edwards, accompagnée d’une guitare acoustique, qui marient toujours aussi bien ambiances cold-wave, folklore et americana, une sorte de dark-country en somme. Redécouvrir ainsi dénudés des titres comme Terre Haute, Not One Stone, Whistling Girl, Oil On Panel et White Bird file toujours autant des frissons et on se met presque à espérer un prochain album de Wovenhand entièrement enregistré de façon aussi dépouillée.

Et puis « Black Of The Ink » se termine avec Last Fist jouée avec juste quelques notes de piano, réverbérée et comme suspendues en l’air. Une conclusion assez spectrale de ce best-of qui donne soudainement envie d’attendre le prochain disque de Wovenhand …

• Publication 606 vues5 janvier 2012
• Tags WovenhandGlitterhouse
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