"> Atlas Sound & Animal Collective :: Paris [Théatre de l'Alhambra] :: 24 mai 2008 - Live Report - Indiepoprock

Atlas Sound & Animal Collective :: Paris [Théatre de l’Alhambra] :: 24 mai 2008


C’est dans la salle du théâtre de l’Alhambra (Paris Xème) que les non fans de la coupe de France de football s’étaient donnés rendez-vous pour une soirée sous le signe de la découverte de l’électro-pop expérimentale avec au programme : Atlas Sound et Animal Collective.   Dans une salle bien remplie, le coup d’envoi est […]

C’est dans la salle du théâtre de l’Alhambra (Paris Xème) que les non fans de la coupe de France de football s’étaient donnés rendez-vous pour une soirée sous le signe de la découverte de l’électro-pop expérimentale avec au programme : Atlas Sound et Animal Collective.
 
Dans une salle bien remplie, le coup d’envoi est donné avec en guise de première mi-temps Atlas Sound (Photos 1 à 3), projet solo de Bradford Cox (leader de Deerhunter). Dès les premières passes, on remarque immédiatement la patte sonore de Bradford Cox. Seul, assis en tailleur au milieu de la scène, guitare, samplers et multiples pédales d’effets, Bradford passe en revue quelques titres de son répertoire tous enchaînés dans un silence ecclésiastique. Le public écoute religieusement les tribulations sonore de l’univers musical de l’américain ; shoegazing, qui ce soir pour l’occasion sera renommé handgazing… Après quelques dizaines de minutes où l’Alhambra a été transformé en cathédrale sonore, Bradford se lève et quitte la scène, tout penaud, mais sous de chaleureux applaudissements.
 
La foule se densifie dans les premiers rangs. Nombreux sont les fans du groupe qui n’auraient raté pour aucune raison cet événement. La seconde mi-temps va débuter, le troupeau des animaux collectifs est lâché (Photos 4 à 9). Dans sa formation trio (Geologist, Panda Bear et Avey Tare), Animal Collective arrive sur scène et s’installe derrière une multitude d’engins électroniques. Les titres s’enchaînent non stop, mais très peu communicatif, le trio tarde à faire vibrer le public parisien qui n’attend que cela. Seuls les Peacebone et le Comfy In Nautica (que l’on a cru reconnaître !) du projet solo de Panda Bear, réussiront cet exploit. La prestation est néanmoins très honorable, les effets lumineux et sonores du groupe emportent tout de même le public dans un voyage intersidéral d’électropop-psycho-expérimentale d’environ 2 heures (et sans escale). Un petit rappel et le match est joué, on entend certains fans s’interroger « C’était largement mieux à la maroqu’… non ? » … mais le public sort globalement ravi mais groggy de cette expérience sonore.
 
Dehors la foule se disperse paisiblement. On regagne le bar le plus proche. 0-0 à la fin de la deuxième mi temps : c’est l’heure des prolongations… 

Crédit photos: FXR

FXR
Chroniqueur
  • Publication 199 vues24 mai 2008
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