On ne sait pas grand chose sur Benjamin Fincher. On parle d’un beatnik anglais du 18ème siècle, voyageur idéaliste, amoureux de la vie, en quête de fraternité… L’imagination, le rêve et la poésie suffisent à bâtir l’image de ce personnage. S’il revenait aujourd’hui, nul doute qu’il irait s’isoler au fin fond des montagnes canadiennes pour […]
On ne sait pas grand chose sur Benjamin Fincher. On parle d’un beatnik anglais du 18ème siècle, voyageur idéaliste, amoureux de la vie, en quête de fraternité… L’imagination, le rêve et la poésie suffisent à bâtir l’image de ce personnage. S’il revenait aujourd’hui, nul doute qu’il irait s’isoler au fin fond des montagnes canadiennes pour fuir cette société stressée. Jim Noir et Elliott Smith viendraient lui rendre visite de temps en temps, ils liraient ensemble Oscar Wilde, puis rêveraient les yeux dans les étoiles.
L’âme de Benjamin Fincher semble s’être réincarnée dans la musique d’un jeune trio lyonnais mené par Jean-Baptiste Bec, chanteur-guitariste talentueux déjà actif au sein de Selar. « Sea Songs», premier EP débordant de sérénité, propose quatre titres d’un folk-rock fantasmagorique, une poésie délicate à fleur de peau. Deux guitares, un violoncelle et un clavier suffisent à créer une ambiance envoutante, portée par les nuages, à laquelle on succombe dès les premières notes de The Void.
Avec ses mélodies grâcieuses et planantes, légèrement mélancoliques, Benjamin Fincher vient rejoindre le haut du podium de la scène folk indé, collant aux talons Syd Matters et Girls in Hawai. Un premier opus éblouissant.
- Publication 403 vues11 mai 2007
- Tags Benjamin FincherAutoproduction
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