"> Benjamin Fincher - Where The River Goes - Indiepoprock

Where The River Goes


Un album de sorti en chez .

7

Un album qui s’ouvre comme une fleur, nous n’avions probablement pas vu ça depuis « Beautiful Garbage » de Garbage non ? Dans son édition collector le disque avait cette particularité de s’ouvrir avec grâce (l’album est malheureusement infecte) comme une rose. Chez Benjamin Fincher, l’origami de papier s’ouvre pour laisser paraître un disque sobre, cachant ce […]

Un album qui s’ouvre comme une fleur, nous n’avions probablement pas vu ça depuis « Beautiful Garbage » de Garbage non ? Dans son édition collector le disque avait cette particularité de s’ouvrir avec grâce (l’album est malheureusement infecte) comme une rose. Chez Benjamin Fincher, l’origami de papier s’ouvre pour laisser paraître un disque sobre, cachant ce cheval blanc buvant de l’eau dans une rivière, le tout lors d’une nuit étoilée. Le ton est posé, Benjamin Fincher est le genre de compagnon de voyage que l’on a envie de voir s’assoir à notre table, d’écouter nous raconter ses histoires les plus folles, avec qui on aimerait bien sentir le temps s’appesantir.

Les gars de Benjamin Fincher sont doués. S’il vous fallait une preuve supplémentaire de leur talent évident, « Where The River Goes » est là, bien concret, ancré dans une pop-folk inédite. « Old Joy EP » donnait déjà un aperçu de leur musique pop atmosphérique et ampoulée, habitée par des fantaisies qui donne l’impression que le groupe ne rentrera jamais, à notre plus grand plaisir, dans un moule. Avec les saturations de guitares, les rythmiques électroniques qui contrastent fortement avec guitares et violoncelle, on se dit que les Lyonnais ont franchi un cap supplémentaire dans le bricolage musical (Under The Cirscumstances). Ils passent ainsi du folk du terroir (Hillsides On My Mind), aux balades poétiques (Up & Down Stream, St. Valentine, Sea Is Mine), aux plus beaux raffinements électroniques (Minute Song, The South), en faisant un détour du côté de la musique-jouet (Childhood Memory, qui espérons le sera le thème musical du prochain Mario).

Benjamin Fincher a donné naissance à son bac à sable sur galette, son « Kid A » à lui. Rien ne lui ressemble aujourd’hui et peut être que rien de ce que le groupe fera à l’avenir ne lui ressemblera. C’est une sorte de pièce intemporelle, qui brille autour de tant d’autres, surestimées.

Chroniqueur

Tracklist

  1. Minute Song
  2. The South
  3. Under the Circumstances
  4. Hillsides of My Mind
  5. Childhood Memory
  6. The North
  7. Up & Down Stream
  8. St. Valentine
  9. Sea Is Mine

La disco de Benjamin Fincher