"> Fink - Distance And Fire - Indiepoprock

Distance And Fire


Un album de sorti en chez .

Il y a un peu plus d’un an, Fink sortait, sur le label Ninja Tune, un premier disque qui mélangeait des sonorités folk avec des tonalités plus électro. Depuis, Fink a beaucoup tourné et est devenu un groupe. Enrichi de cette expérience, "Distance And Time" se révèle moins marqué par les boîtes à rythmes et […]

Il y a un peu plus d’un an, Fink sortait, sur le label Ninja Tune, un premier disque qui mélangeait des sonorités folk avec des tonalités plus électro. Depuis, Fink a beaucoup tourné et est devenu un groupe. Enrichi de cette expérience, "Distance And Time" se révèle moins marqué par les boîtes à rythmes et se rapproche plus du songwriting boisé de certains musiciens folk.

Dès l’ouverture plutôt classique de Trouble’s What We’re In Fink pose avec peu de choses une ambiance plutôt douce et apaisée : l’arpège est cristallin, et la rythmique répétitive, avant de s’enrichir d’une légère touche de violon. Et après cette excellente entrée en matière, arrive le single This Is The Thing, morceau construit à partir d’une rythmique dub étrangement jouée à la guitare acoustique, sur laquelle vient se poser la voix de Fink qui se révèle autant marquée par la soul que le blues. Un bien étrange morceau qui constitue indéniablement un grand moment de cet album. 

Malgré une tonalité résolument folk, quelques surprises apparaissent au fur et à mesure de l’écoute de "Distance And Time", comme ce Blueberry Pancakes avec sa ligne de basse ronflante et sa chambre d’écho, qui sonnent comme un lointain héritage du dub, ou encore Little Blue Mailbox qui s’aventure sur un terrain un peu plus noisy, rappelant ainsi l’écriture d’un Nick Talbot. Mais le reste du disque est avant tout empreint de tonalités résolument acoustiques, où les ambiances sont tour à tour mélancoliques, introspectives, minimalistes, et dans l’ensemble plutôt réussies.

Finalement, "Distance And Time" sonne beaucoup moins nostalgique et plus actuel que bon nombre de productions folk assez passéistes. On regrettera juste  une certaine répétitivité de construction entre les morceaux. Une bien maigre réserve en comparaison des ambiances feutrées véhiculées par Fink, qui nous donnent envie de conclure par un silence admiratif.

Chroniqueur
  • Publication 369 vues21 novembre 2007
  • Tags FinkNinja Tune
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La disco de Fink