Dans les contrées obscures, là où reposent les cendres des contes et légendes inachevées, où les morts peuvent danser sans que nos contemporains viennent les perturber, entre Avalon et d?autres royaumes oubliés, s?élève une musique envoûtante, celle d?Irfan, qui signifie en perse ?connaissance mystique?. Ce groupe bulgare puise dans ses racines pour proposer une musique […]

Dans les contrées obscures, là où reposent les cendres des contes et légendes inachevées, où les morts peuvent danser sans que nos contemporains viennent les perturber, entre Avalon et d?autres royaumes oubliés, s?élève une musique envoûtante, celle d?Irfan, qui signifie en perse ?connaissance mystique?.

Ce groupe bulgare puise dans ses racines pour proposer une musique à la croisée des ages et des cultures, orientales et occidentales, qui n?est pas sans rappeler les riches heures de Dead Can Dance mais également, et y voyons là une raison géographique, le Mystère des voix bulgares?

Si le mélange des voix féminine/masculine de Kalin Yordanov et Vesselin Mitev évoque bien évidemment le duo Brendan Perry / Lisa Gerrard, l?influence des Balkans est plus marquée. Ainsi Elena et Gospodi pomilui sont directement basées sur respectivement une chanson traditionnelle et sur un chant du 13ème siècle. Le Moyen-Age marque d?ailleurs profondément la création du groupe aussi bien musicalement, par les sonorités, les instruments utilisés, que philosophiquement. On retrouve d?ailleurs dans le livret une citation de l?abbesse Hildegard von Bingen, référence d?ailleurs pour Gerrard : « la musique est la mémoire à moitié oubliée d?un état primitif, c?est un pont of holyness entre ce monde et le Monde of all Beauty »

Entre religion et mysticisme, les mélodies d?Irfan sont un apaisement pour l?âme, un voyage au c?ur de la spiritualité tout en douceur, une rencontre des cultures, un échange intense pour un plaisir simple.

• Publication 437 vues29 mars 2004
• Tags IrfanPrikosnovénie
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