Décidément, l’écurie Fargo abrite de bien beaux artistes? Dans la famille des « chanteuses compositrices interprètes », on demande la petite dernière. Ne vous fiez pas à la pose de diva désabusée qu’elle affiche sur la pochette, Lauren Hoffman est une fille simple et très accessible. Avec « Choreography », elle signe son troisième album et s’impose comme l’une […]

Décidément, l’écurie Fargo abrite de bien beaux artistes? Dans la famille des « chanteuses compositrices interprètes », on demande la petite dernière.

Ne vous fiez pas à la pose de diva désabusée qu’elle affiche sur la pochette, Lauren Hoffman est une fille simple et très accessible. Avec « Choreography », elle signe son troisième album et s’impose comme l’une des plus belles voix américaines du moment. Elle sait nous séduire avec le très bon Broken, entrée en matière toute en douceur et un brin électro. Plus loin, elle nous prouve qu’elle n’a pas perdu la fougue de son adolescence avec deux titres plus rock, White Sheets et Riding in Plain Sight, qui n’auraient pas paru décalés sur « Megiddo », l’album de ses débuts il y a presque dix ans.

Celle qui eut comme mentor Jeff Buckley a bien su retenir la leçon: les choses les plus belles sont souvent les plus simples. Ainsi, le lancinant As the Stars est une délicieuse invitation à l’amour et le léger trémolo de Another Song About the Darkness suffit à nous émouvoir. « Choreography » est un très bon album au charme intemporel, l’oeuvre accomplie d’une artiste sensible et talentueuse.

• Publication 351 vues28 avril 2006
• Tags Lauren HoffmanFargo
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