"> Moscow Olympics - Cut The World - Indiepoprock

Cut The World


Un album de sorti en chez .

De la même façon qu’Architecture in Helsinki vient de Nouvelle-Zélande et I’m From Barcelona de Suède, les membres de Moscow Olympics nous viennent… des Philippines. Pas commun me direz-vous. Pourtant, n’y voyez pas là un simple fantasme exotique de chroniqueur indé en mal de vacances. Le premier album de Moscow Olympics ne doit sa place […]

De la même façon qu’Architecture in Helsinki vient de Nouvelle-Zélande et I’m From Barcelona de Suède, les membres de Moscow Olympics nous viennent… des Philippines. Pas commun me direz-vous. Pourtant, n’y voyez pas là un simple fantasme exotique de chroniqueur indé en mal de vacances. Le premier album de Moscow Olympics ne doit sa place dans ces colonnes qu’à son talent et non à le possible contrepartie d’un vol Paris-Manille en première classe, place 3A, côté hublot…

On n’est décidément pas au bout de nos surprises avec ce quintet philippin puisque dès les premières mesures de What is Left Unsaid, le titre d’ouverture de leur premier album, c’est à un voyage dans le temps et dans l’espace que nous avons droit. L’atterrissage s’effectue quelque part dans le nord de l’Angleterre, au beau milieu des années 80, en pleine transition entre le post-punk et le mouvement shoegaze. Voix noyées sous des montagnes d’effets (vous avez dit My Bloody Valentine ?), ligne de basse puissante (vous avez dit New Order ?), riffs de guitares toutes distos dehors (vous avez dit Ride ?), les Moscow Olympics reprennent en chœur un cocktail vieux comme Robert Smith. Si leur album peut paraître au premier abord un tant soit peu anachronique, c’est avec un plaisir non feint que l’on se laisse bercer par ces mélodies fleurant bon l’Angleterre de Thatcher.

Contrairement aux tristement célèbres Olympiades de Moscou, le boycott n’est ici pas de mise. Nostalgiques, ne pas s’abstenir.

Chroniqueur

La disco de Moscow Olympics