"> Rroselicoeur - Demios Oneiron - Indiepoprock

Demios Oneiron


Un album de sorti en chez .

10 ans d’activité et voici le troisième album au compteur des Rémois de Rroselicoeur… Waiting For An Angel nous avaient habitués à des sorties plutot orientées hardcore-punk, avec notamment une série de split-cd « franco-japonais » des plus interessantes, mais c’est le post-rock de Rroselicoeur que le label a choisi de mettre cette fois en avant. Difficile […]

10 ans d’activité et voici le troisième album au compteur des Rémois de Rroselicoeur…
Waiting For An Angel nous avaient habitués à des sorties plutot orientées hardcore-punk, avec notamment une série de split-cd « franco-japonais » des plus interessantes, mais c’est le post-rock de Rroselicoeur que le label a choisi de mettre cette fois en avant.

Difficile de coller une seule étiquette sur ce disque, cela dit! Enregistré sur plusieurs sessions et regroupant des morceaux de ces quatre denières années (!!!), « Demios Oneiron » est un album fleuve (on passe tout juste la barre des soixante-dix minutes), un voyage musical traversant plusieurs contrées.

Si l’influence de formations telles que Mogwai est incontestables, Rroselicoeur lorgne souvent vers un space rock contemplatif que ses guitares serent à merveille. Des morceaux comme « Le chemin de la nuit » ou « Etat-major marmelade » (entre autres…) ne nous le prouvent que trop bien…

Aussi long puisse etre cet album, on ne s’y ennuie pour ainsi dire pas : Rroselicoeur profite de la diversité de ses sessions d’enregistrements pour truffer ce recueil post-rock de morceaux relativement surprenants à la première écoute. « Schokolade Blitzkrieg » semble tout droit sorti d’un disque du Velvet Underground. On retrouve le meme genre d’influence sur « Sunshine party », qui lui evoquerait plutot un groupe tel que Sonic Youth.

Malgré leur différence, ces morceaux s’incluent relativement bien dans « Demios Oneiron », permettant à l’auditeur de souffler quelque peu avant de repartir vers des mélodies plus posées, dilatées au fil des minutes, tel dans le bien nommé « Floe visions in profound eyes ».

Au final, on aurait pu craindre l’indigestion, ou une collection de morceaux hétérogène et décousue. Il n’en est rien : Rroselicoeur nous offre un album certes peu original en fin de compte, mais bien calibré, un disque propice à certains voyages introspectifs bien appréciables…

Jul
Chroniqueur

La disco de Rroselicoeur