"> The Dears - Times Infinity Volume One - Indiepoprock

Times Infinity Volume One


Un album de sorti en chez .

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Bizarrerie des parutions à l'internationale, le sixième album de The Dears voit enfin le jour en Europe, presque deux ans après sa sortie nord-américaine. Une occasion rêvée de revenir sur le grand retour, en deux actes, du groupe montréalais...

Les fans de la première heure y ont cru jusqu’au bout. The Dears, à coups d’alléchants teasers, avaient annoncé leur retour pour 2017. Fébrilement, certains y espéraient donc découvrir le second tome de « Times Infinity Volume One » édité (au format physique) fin 2015 dans l’unique région nord-américaine. C’est finalement ce même album dont la troupe canadienne s’est empressée de promouvoir la sortie européenne, comme pour rappeler au bon souvenir qu’elle jouit, depuis l’implacable « No Cities Left », d’une respectable popularité sur le Vieux Continent.

L’inaugural We Lost Everything prouve d’entrée tout l’inverse de son titre : Murray Lightburn et ses camarades de jeu n’ont rien perdu de leur verve, malgré deux précédents albums loin d’être inoubliables. Une ouverture pour le moins percutante, impulsée par un combo de fûts, de cordes et de griffes synthétiques délicieusement aventureuses, qui précède l’excellent I Used To Pray For The Heavens To Fall et ses silhouettes interchangeables, funky comme abrasives. À s’y méprendre sous leurs traits parfois lisses et ordonnés (To Hold & Have, Hell Hath Frozen In Your Eyes), les Canadiens savent aussi soigner leur étiquette de groupe indie rock, à l’instar de l’énergique Here’s To The Death To All The Romance et son ambiance fuzz, tout comme Face Of Horrors dans de moindres accoutumances, davantage poli mais tout aussi convaincant.

 

 

Les penchants pop de The Dears qui ont, autrefois et peut-être à tort, desservi sa cause se voient ici offrir une tentative de rédemption avec plusieurs morceaux à la légèreté complaisante, sur lesquels s’attarder ne serait finalement pas le verbe le mieux approprié (You Can’t Get Born Again, Someday All This Will Be Yours, Onward and Downward…). Cela étant, ces pièces plus conventionnelles bénéficient d’arrangements (chœurs, synthé, cuivres…) qui ont tendance à faire passer la pilule sans grands encombres, notamment concernant le dernier cité qui clôt ce volume numéro un dans une délectable sérénité (incarné par le timbre attachant de Natalia Yanchak). De quoi attendre, envers et contre tout, le second tome avec grande impatience…

 

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La disco de The Dears