Un peu moins de deux ans après leur formation, Weezer, dont le line-up voit se croiser les guitaristes Brian Bell au profit de Jason Crouper trois jours avant l’entrée en studio, sort un premier album sans titre mais rebaptisé « The Blue Album »… Et lors de sa sortie, c’est une claque que nous prenons car si […]
Un peu moins de deux ans après leur formation, Weezer, dont le line-up voit se croiser les guitaristes Brian Bell au profit de Jason Crouper trois jours avant l’entrée en studio, sort un premier album sans titre mais rebaptisé « The Blue Album »… Et lors de sa sortie, c’est une claque que nous prenons car si nous remontons le temps, nous sommes en 1994 et le grunge, à son apogée, vient de perdre son icône… Et pour cause, la claque n’en est que plus forte tant la power-pop développée par les 4 jeunes californiens (ou presque) vont envahir les radios des collèges américains et nous faire oublier la perte de l’être le plus vénéré du moment.
Tout au long de l’album et des dix morceaux qu’il comporte, la bande à Cuomo va nous balader avec des mélodies qui, si elles paraissent simplistes, n’en restent pas moins entrainantes, voire entêtantes. Tant à l’époque qu’à l’heure actuelle, vous pouvez écouter et ré-écouter ce disque sans vous en lasser. Le groupe nous fait traverser toutes les émotions de la nature humaine : joie, sensibilité, tristesse, rage, timidité, extravagance, … Si on devait ne retenir que trois morceaux, le choix se porterait irrémédiablement sur l’introduction My Name Is Jonas, l’hymne à Buddy Holly et la conclusion idéale de huit minutes Only In Dreams. Et il est vrai que sans cet album, ce serait ‘uniquement dans nos rêves’.
Dix ans après sa sortie, l’album est ré-édité en version « Deluxe ». Elle offre aux fans un CD supplémentaire (« Dusty Gems and Raw Nuggets »), composé de B-sides, de lives, et de raretés.