Weezer est un groupe à la carrière tumultueuse. Après un premier album parfait, au succès planétaire qui les consacre rois de la power-pop, le combo californien alterne les disques plus ou moins réussis et les rumeurs de fin de carrière. Jusqu’à ce nouvel opus, attendu depuis déjà trois ans, et qui risque de déconcerter voire […]

Weezer est un groupe à la carrière tumultueuse. Après un premier album parfait, au succès planétaire qui les consacre rois de la power-pop, le combo californien alterne les disques plus ou moins réussis et les rumeurs de fin de carrière. Jusqu’à ce nouvel opus, attendu depuis déjà trois ans, et qui risque de déconcerter voire de consterner plus d’un fan.

Single placé en ouverture, Beverly Hills est une resucée de The Joker du Steve Miller Band et de I love rockn’ roll de Joan Jett. Un peu inquiétant pour la suite donc… Et ce ne sont pas le mielleux Perfect situation, ni le pastiche kitsh new wave This is such a pity, ou encore moins le pompeux Hold me qui sont là pour nous rassurer. Alors quoi de bon sur ce disque ?

Et bien c’est un peu le tout ou rien. Soit on fait une indigestion à la cinquième chanson, soit on prend le parti d’adhérer aux mélodies et aux arrangements poussifs mais diablement entêtants que nous a concocté Weezer. Et de s’intéresser aux paroles de Rivers Cuomo qui sont là pour nous rappeler que le leader du groupe n’a jamais connu un tel désespoir affectif. Quasiment tous les textes décrivent son incapacité à avoir une relation durable, sa paranoïa, ses angoisses…

« Make believe » est un disque discutable. On ne comprend pas bien ce qu’il cherche à nous faire croire mais il serait un peu dur de lui coller l’étiquette de « ratage intégral » car il s’agit là d’un travail honnête, sans prétention et dans son style, assez efficace. Ce qui n’est déjà pas si mal.

• Publication 401 vues21 juin 2005
• Tags WeezerGeffen
• Partagez cet article