Jeune homme délicat, Jan Fiévé alias Arman Méliès, s?est retrouvé seul. Adieux faits à son groupe, Enola, il emprunte un « Long Train Lent » en compagnie de « Beaux Imbéciles » et nous dévoile depuis lors, de sa voix onirique, un univers perdu entre « Néons Blancs & Asphaltine ». Séduits par ses précédents voyages nous attendions avec un intérêt […]
Jeune homme délicat, Jan Fiévé alias Arman Méliès, s?est retrouvé seul. Adieux faits à son groupe, Enola, il emprunte un « Long Train Lent » en compagnie de « Beaux Imbéciles » et nous dévoile depuis lors, de sa voix onirique, un univers perdu entre « Néons Blancs & Asphaltine ». Séduits par ses précédents voyages nous attendions avec un intérêt certain « Les Tortures Volontaires ».
Passée l’inquiétude suscitée par le titre de ce nouvel opus, nous revoici plongés dans les vapeurs lunaires de son folk apaisé. Mid pour ne pas dire downtempo, on entend le frottement des doigts sur les cordes de guitares jouées en arpèges, les mélodies des électriques dans un esprit slowcore, le charme d’un banjo, tout se déroule sans à-coups.
Textes soignés, chant sensible pour une musique introspective, relativement épurée, Méliès nous entraîne par les mots dans une rêverie douce-amère. Mélancolique et langoureux, on se retrouve à errer comme perdu dans un désert du sud des Etats-Unis hanté par l’ombre de Morricone et le fantôme de Sergio Leone.
A l’instar de Manset, Murat ou de Dominique A, qui n’hésite pas à rappeler régulièrement tout le bien qu?il pense de lui, Arman Méliès pratique une chanson poétique, mystérieuse et touchante dont l’imaginaire nous conte des errances post-modernes. Moment de plaisir subtil pour nos oreilles songeuses?
- Publication 342 vues20 mai 2006
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