Ca fait déjà quelques années qu’Elliott Murphy a cessé de nous étonner. Ce nouvel album ne déroge pas à la règle, complétant une discographie et une carrière aussi rectilignes que les cordes de guitare du songwriter américain. Et pourtant, ces classiques folk font toujours aussi plaisir à entendre, surtout quand ils sont joués avec autant […]

Ca fait déjà quelques années qu’Elliott Murphy a cessé de nous étonner. Ce nouvel album ne déroge pas à la règle, complétant une discographie et une carrière aussi rectilignes que les cordes de guitare du songwriter américain. Et pourtant, ces classiques folk font toujours aussi plaisir à entendre, surtout quand ils sont joués avec autant d’énergie et de sincérité.

"Just a story from New York" est un album live, comme tant d’autres serait-on tentait de dire à la vue de la set-list. Gone, gone, gone, Pneumonia Alley, You never know what in for, On Elvis Presley’s birthday…tous les grands tubes y sont, avec leur dose de cavalcades acoustiques, d’harmonica clinquant et de refrains aussi poussiéreux qu’un film de John Ford. L’album a été enregistré au légendaire club Rockwood de New York et c’est peut-être ça l’originalité de cet enregistrement. Elliott Murphy et ses fidèles compagnons de route nous ont habitué aux enregistrements dans des salles françaises où ils jouent régulièrement (notamment au New Morning). "Just a story from New York" sonne donc comme un retour aux sources pour l’américain qui réside à Paris depuis des décennies et a conquis son public français avec ses hymnes folk au point de ne tourner que rarement aux Etats-Unis. 

Rien de bien neuf donc sur ce nouvel album mais une belle preuve de l’éternelle jeunesse d’Elliott Murphy , de l’intemporalité de ses balades et sa complicité avec le guitariste Olivier Durand. Un avant-goût des prochains live au New Morning.

Cedric B

Chroniqueur

• Publication 620 vues23 février 2012
• Tags Elliott MurphyLast Call
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