"> Graham Coxon - The kiss of morning - Indiepoprock

The kiss of morning


Un album de sorti en chez .

Il aura donc fallu que Graham Coxon quitte Blur, pour que l?on mentionne au moins la sortie de son nouvel album solo, sans qu?il en soit dit beaucoup plus cependant?Et pourtant il s?agit déjà de son 4ème effort personnel ! Toujours aussi discret, mais moins dépressif qu?auparavant, Coxon nous livre là son disque le plus […]

Il aura donc fallu que Graham Coxon quitte Blur, pour que l?on mentionne au moins la sortie de son nouvel album solo, sans qu?il en soit dit beaucoup plus cependant?Et pourtant il s?agit déjà de son 4ème effort personnel !

Toujours aussi discret, mais moins dépressif qu?auparavant, Coxon nous livre là son disque le plus abouti. La voix est plus sûre, et pour la première fois, on parvient à distinguer de véritables refrains sur « Bitter tears » ou « Escape song ». On se surprend même à penser aux albums « Blur » et « 13 » du groupe d?origine de Coxon. On comprend alors l?influence qu?il a pu avoir sur ce qui reste pour l?instant comme les albums les plus intéressants de la carrière de Blur. Mais la comparaison s?arrête là. Sans chercher à expérimenter à outrance, Coxon s?en tient ici au simple plaisir d?être seul aux commandes, naviguant entre les styles : folk, blues, rock rythmé. On se laisse volontiers guider, tant le capitaine du navire est doué. Si c?est dans le dépouillement de sa guitare et son chant approximatif qu?il mène le mieux sa barque, il a tout de même eu le bon goût d?admettre à bord un vieux loup de mer, BJ Cole, qui nous gratifie d?un solo mémorable de pedal steel sur « Mountain of regret ».

Loin de la démarche ambiguë de Damon Albarn au sein de Gorillaz, Graham Coxon reste donc fidèle à son éthique lo-fi et c?est tant mieux ! Sur « The kiss of morning », il continue d?explorer les musiques traditionnelles américaines à sa façon, dans la lignée du meilleur du rock indépendant US des années 90 (Pavement, Smog, Beck?).

Chroniqueur