La première chose qui saute aux oreilles à l’écoute de cet album est l’ambiance vaporeuse qui se dégage des morceaux, tant dans la voix que dans l’instrumentation. Peu de vagues, en effet, parfois quelques riffs de guitares, quelques rythmiques un peu plus agitées, mais rien de plus. On est bercé par la superbe voix aérienne, […]

La première chose qui saute aux oreilles à l’écoute de cet album est l’ambiance vaporeuse qui se dégage des morceaux, tant dans la voix que dans l’instrumentation. Peu de vagues, en effet, parfois quelques riffs de guitares, quelques rythmiques un peu plus agitées, mais rien de plus. On est bercé par la superbe voix aérienne, parfois proche d’un David Sylvian (« The lady in a shell ») ou d’un Robert Wyatt (« Blue moon rising »), des ch?urs éthérés souvent présents? Musicalement, les ambiances sont très travaillées, mêlant guitares acoustique/électriques, basse, percus électro et acoustiques à diverses nappes, sons qui apparaissent et disparaissent au gré des morceaux, de même qu’une myriade d’instruments (samples ?) mettant en scène des arrangements précieux.
Cet album pourtant a le défaut de ses qualités : à force de vouloir faire dans la douceur, l’aérien, une certaine monotonie se dégage sur la longueur, même si chaque compo a sa force propre.
Un beau travail, une belle finesse de composition en somme, mais qui gagnerait, à mon avis, à plus de variété (houlala, quel horrible mot !) dans l’interprétation. A vous de vous faire un avis sur la question.

• Publication 479 vues13 septembre 2001
• Tags Pink Room 69Autoproduction
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