Voici sans aucun doute un groupe « frisson » ! Un de ses groupes dont on parlerait régulièrement s?il faisait parti d?une écurie comme Constellation, Kranky ou autre label de Chicago? Malheureusement le groupe est australien et, perdu dans un désert aride, il demeure encore autoproduit. Pourtant Seascapes of the Interior n?a pas à rougir. Tout d?abord […]

Voici sans aucun doute un groupe « frisson » ! Un de ses groupes dont on parlerait régulièrement s?il faisait parti d?une écurie comme Constellation, Kranky ou autre label de Chicago? Malheureusement le groupe est australien et, perdu dans un désert aride, il demeure encore autoproduit.

Pourtant Seascapes of the Interior n?a pas à rougir. Tout d?abord en raison de la qualité du digipack en papier recyclé et pourtant petit objet précieux qui dévoile, une fois ouvert, un riche moment musical. Errance magique, recherche de l?impalpable, du temps qui coule, du sens des marées, du sable des dunes qui glissent lentement au gré du vent.

Entre guitares, cordes et piano, se développent des paysages où règnent la mélancolie, la douceur et la délicatesse? Les morceaux grandissent à leur rythme, comme sur les vingt minutes de Moving. Plate-forme d?improvisations, de constructions aléatoires, Seascapes of the Interior recherche sans aucun doute à toucher nos sens.

Déjà comparé au Godspeed You ! Black Emperor des débuts, Seascapes of the Interior prouve, avec ce premier album, que le post-rock n?est pas l?apanage des nord-américains et qu?il se passe aussi des choses sous l?hémisphère sud. Une réussite, à tout point de vue, qui vaut la peine de se casser un peu la tête pour se le procurer !

• Publication 443 vues24 mai 2004
• Tags Seascapes of the InteriorAutoproduction
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